Noa’h, un homme, juste, intègre…

"Elé toldot Noa’h : Noa’h".
A propos du verset : « Ceci est la descendance de Noa’h – élé toldot Noa’h : Noa’h était un homme juste, intègre dans ses générations ; Noa’h s’acheminait avec D.ieu » (Béréchit 6, 9), l’auteur du Or ha’Haïm, le rav ‘Haïm Ben Attar s’interroge : « L’emploi du terme "ceci" indiquant une exclusion [c’est-à-dire : « ceci mais pas cela »], il y a lieu de penser, écrit-il, que le verset cherche à décrier [puisqu’il les exclut] les hommes de la génération de Noa’h.

L’arc-en-ciel : un appel à « refermer le cercle »

 « Ceci est le signe de l’alliance que Je place entre Moi et vous […] pour les générations, à jamais. J’ai mis Mon arc dans le nuage ; il sera signe d’alliance entre Moi et la terre […] et les eaux ne deviendront plus un déluge… »

Après avoir mis fin au déluge et avoir enjoint de quitter l’arche aux rescapés du premier génocide de l’histoire, Hachem établit Son alliance avec Noa‘h et l’humanité « renaissante ».

La bénédiction des jeunes mariés

C’est lors du récit de la Création du monde, que nous assistons à la toute première bénédiction divine, celle que le Tout-puissant réserva au dernier couple de l’univers à avoir vu le jour : celui de l’homme et de la femme. L’occasion donc de revenir sur ce que l’on a la coutume d’appeler « la bénédiction des jeunes mariés » (Birkat ‘Hatanim)…

Mais qui est Essav ?

Contrairement à Ichmaël, né d’Avraham à partir une union externe, Essav naquit du même sein que Yaacov, le père de la nation d’Israël. Ils étaient non seulement frères, mais également jumeaux, ce qui témoigne de l’étroite relation qui les unit. De plus, jamais son père n’a clairement écarté Essav de sa postérité. Au contraire, c’est lui qu’il aimait le plus et c’est à lui qu’il comptait offrir sa bénédiction. Enfin, Essav eut l’insigne mérite d’être enterré – tout au moins partiellement – dans la grotte de Makhpéla auprès des autres patriarches. Alors, en définitive, tout ceci n’est-il pas la preuve qu’Essav était bien davantage que son oncle Ichmaël ?

Pourquoi Essaw est-il appelé Edom?

Après 20 ans de mariage et toujours pas d’enfant, Itzhak et Rivka prient Hashem de tout leur cœur. Hashem les exauce, et Rivka accouche de deux jumeaux bien différents… L’un nait avec un corps développé, poilu comme un adulte. Selon le Targoum Yontahan, même sa dentition est complète ! Aussi, ses parents l’appelle Essav, au nom de עָשׂוּי [Assouï] – celui qui est fait / fini. Le second sort ensuite en saisissant le talon de son frère, telle une personne qui refuse de se faire doubler et tire son concurrent en arrière ; d’où son nom Yaacov, au nom du עקב [Ekev] – le talon.