Une transaction immobilière
La parachath ‘Haye Sara commence par le récit des négociations qu’a menées Abraham en vue de l’acquisition de la caverne de Makhpéla, dont il voulait faire le lieu de sépulture de Sara.
La parachath ‘Haye Sara commence par le récit des négociations qu’a menées Abraham en vue de l’acquisition de la caverne de Makhpéla, dont il voulait faire le lieu de sépulture de Sara.
Eliézer met à l’épreuve la bonté de Rivka pour s’assurer qu’elle est digne d’être la femme de Its’hak. « Lorsque les chameaux eurent fini de boire, cet homme prit une boucle en or… » (Beréchit 24, 22) Rabbi ‘Haïm ben Attar remarque qu’il était superflu d’attendre que les chameaux eussent fini de boire…
Arrivé en Mésopotamie, Eliézer, le serviteur d’Avraham, se met en quête d’une épouse pour Its’hak. En voyant que Rivka répond à tous les critères désignés dans sa prière, il se tourne vers Béthouel et Lavan, le père et le frère de la jeune fille, pour leur demander sa main. Ceux-ci répondent alors en chœur : « La chose émane de D.ieu même ! » (Béréchit 24, 50).
Avichag la Sunamite, cette belle jeune fille que les courtisans du roi David ont choisie pour lui tenir compagnie dans ses derniers jours, occupe une place importante, bien que discrète, dans la tentative de révolution de palais qu’a fomentée Adonias, héritier présomptif de ce monarque.
L’un des thèmes majeur de la tradition juive est résumé dans la formule « Maassé avot simane labanim [la conduite des pères est un signe pour leurs enfants] ». Cela signifie donc que l’attitude des Juifs doit s’inspirer, durant toute l’histoire, du comportement des Avot.
Que vient nous apprendre la fin du verset : « les années de vie de Sara » ?
Dans notre paracha, Eliézer, délégué par Avraham, part en quête d’une épouse pour le fils de son maître, Its’hak.
C’est dans notre paracha qu’il est fait mention pour la première fois de la mitsva d’enterrer les morts, comme il est dit : « Sarah mourut à Kiriat Arba (…) Avraham y vint pour dire sur Sarah des paroles funèbres et pour la pleurer. Avraham ayant rendu ce devoir à son mort, il alla parler aux enfants de ‘Hèt en ces termes : « […]
Nul n’est à même d’appréhender la dimension véritable de nos patriarches. En témoigne cet enseignement hautement révélateur : « Les patriarches constituent eux-mêmes le ‘ Char ’ [Merkava] du Saint Béni soit-Il ! » (Béréchit Rabba 84, 7).
Abraham a reçu dans Wayèra une bénédiction presque identique à celle donnée à Rébecca dans ‘Hayei Sara. Laquelle ? Et quelle en est la différence ?