De grâce, guérit la!


Si le thème de la prière comprend de nombreux chapitres – notamment celui
relatif aux prières quotidiennes ou à celles que l’on prononce sur les tombes
de Justes –, notre paracha de Béhaalotekha parle d’une catégorie revêtant
une importance particulière : il s’agit des prières que l’on prononce pour la
guérison d’une personne malade.

Dans les derniers versets de
notre paracha, la Torah
relate que Myriam et Aharon
proférèrent des paroles de médisance
à l’encontre de leur frère
Moché. Suite à ces propos, D.ieu
s’emporta contre eux et frappa
Myriam de « tsaraat » (une grave
maladie de la peau) en punition
pour ses propos malveillants. Implorant
le pardon divin, Moché
se tourna alors vers D.ieu en suppliant
: « De grâce, Seigneur, guéris-
la, de grâce ! ».

De l’éternité d’Israël


COMME L’INDIQUE le Maharal
de Prague dans la première
partie de son livre
« Netsa’h Israël », l’exil de notre
peuple provoqué par la destruction
du Temple de Jérusalem ne
saurait atteindre son terme tant
que, premièrement, le peuple
juif n’aura pas encore réalisé sa
vocation ; deuxièmement, dans
la mesure où il reste dispersé
à travers les nations ; et enfin,
tant qu’il se trouve sous la domination
politique d’une législation
contraire aux lois de la
Torah…

Parachath et haftarath Nasso2


Parachath Nasso ? Les mérites de Na?hchon fils de ?Aminadav

La fin de la parachath Nasso s’attarde longuement sur les dons offerts par les chefs de tribus, princes d’Israël , à l’occasion de l’inauguration de l’autel du Tabernacle.

Le premier dans l’ordre des donateurs a été Na?hchon fils de ?Aminadav , chef de la tribu de Juda ( Bamidbar  7, 12).

La Tora et le Midrach relèvent, en l’honneur de Na?hchon , deux titres de noblesse :

La conquête de l’ouest


LE DÉPLACEMENT des enfants
d’Israël dans le désert
semble contredire l’ordre
du monde ! En effet, nous plaçant
devant la rose des vents,
nous avons pris le réflexe de
penser que le nord est toujours
ce qui nous fait face… Pourtant,
lors du déplacement du peuple
juif vers la terre d’Israël – le
Nord (tsafon) – se trouve toujours
sur sa gauche, avec, face à
lui, l’Est (mizra’h).

Cette singularité appelle une
réflexion qui devrait nous permettre
de déconstruire quelque
peu certaines habitudes culturelles
étrangères à notre être
juif. En effet, si c’est l’Est qui
nous fait face, c’est bien parce
que le terme mizra’h indique
l’idée même d’apparition : le lieu
d’où l’être, à savoir la lumière du
soleil qui rend possible les phénomènes,
jaillit.

Paracha et haftara Qorah



Parachath Qora?h ? La « bouche » de la terre

Quand Moïse a voulu prouver aux enfants d’Israël qu’il avait été effectivement envoyé par Hachem , contrairement aux allégations de Qora?h et de ses affidés, il Lui a demandé de les punir dans une manière spéciale : « Et si Hachem fait une création, que la terre ouvre sa bouche et les engloutisse avec toutes leurs possessions, et qu’ils descendent vivants vers la tombe? » ( Bamidbar  16, 30).

CHELA’H LEKHA 2


Commentaires sur la Parachat Chela’h Le’ha
Donner? et s’enrichir
Par le Rav Eliahou Elkaïm de la Yechiva

Si les impôts que nous devons verser à l’état ne sont pas particulièrement réjouissants, les prélèvements que la Thora impose nous permettent de prendre conscience d’un privilège que D.ieu nous accorde?

La deuxième partie de notre Paracha nous enseigne les lois concernant les oblations de farine ( Ména’hoth ), et les libations de vin ( Nessa’him ) accompagnant les sacrifices.

Nos trouvons à leur suite la mitsva du prélèvement de la ?hala.

« L’Eternel parla à Moïse en ces termes : ?Parle aux enfants d’Israël et dis-leur : ?A votre arrivée dans le pays où je vous conduirai, lorsque vous mangerez du pain de la contrée, vous en prélèverez un tribut au Seigneur. Comme prémices de votre pâte, vous prélèverez un morceau en tribut. A l’instar du tribut de la grange, ainsi vous le prélèverez.’ » (Nombres 15- 17 ; 20)