Bamidbar
Le monde spirituel s’oppose au désordre
Le monde spirituel s’oppose au désordre
Cours de Rav Rozenberg sur les parachiot
Si la Torah souligne avec tant d’insistance que le désert fut le lieu d’accueil des enfants d’Israël après la sortie d’Egypte et l’endroit choisi pour donner la Torah, ce n’est certainement pas fortuit. Le désert constitue en effet l’une des dimensions propres à la Torah…
En ordonnant à Moïse de procéder à un recensement des enfants d’Israël,Hachem lui demande de compter les hommes à partir de vingt ans(Bamidbar 1, 3).
Une question cependant se pose : comment se fait-il que les hommes ne soient comptés qu’à partir de l’âge de vingt ans, alors que la majorité individuelle est atteinte à treize ans ?
La parachath Bamidbar commence par l’ordre donné par Hachem aux enfants d’Israël de procéder à un recensement.
Ce n’est pas la première fois qu’il est mentionné une telle opération dans la Tora .
À Chavouot, nous avons reçu la Torah qui nous permet d’accéder, grâce à l’accomplissement des mitsvot, au olam haba, au monde futur. De nombreuses histoires relatent l’abnégation de certains tsaddikim qui étaient prêts à renoncer à leur monde futur pour le bien d’autrui. La parabole suivante traite d’un cas un légèrement différent…
« Les enfants d’Israël se fixeront chacun dans son camp et chacun sous sa bannière, selon leurs légions. » (Bamidbar 1, 52). Le Midrach raconte que D.ieu se dévoila au Mont Sinaï, entouré par des légions d’anges, chacune avec son oriflamme. Les Bné Israël envièrent ce cortège, et il leur fut également accordé de se partager en quatre camps de trois tribus chacun, avec un fanion individuel à chaque tribu et de respecter cet ordre autour du Tabernacle, lors du campement ou en escorte lors des déplacements.
« Le total des enfants d’Israël recensés selon leurs maisons paternelles, de tous ceux qui, âgés de vingt ans et plus, étaient bons pour le service en Israël, le total de ces recensés fut de six cent trois mille cinq cent cinquante » ( Bamidbar 1, 45 et 46).
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