L’élaboration de limites



Parachath Behar ? L’élaboration de limites

L’un des objectifs de la Tora depuis la révélation du mont Sinaï, et tout particulièrement à partir du livre de Wayiqra , est de fixer des limitations à l’action des hommes.

La parachath Emor avait limité l’intervention humaine sur le temps. Le Chabbath et les jours de fête y sont appelés mo?adei Hachem , « les temps de Hachem  », marquant ainsi que le temps n’appartient pas à l’homme mais à son Créateur.

Paracha & Haftara Emor : Un homme entre deux femmes



Parachath Emor ? Un homme entre deux femmes ?

Dans l’énumération des personnes décédées pour lesquelles un kohen a le droit, sinon le devoir, de se rendre impur, la Tora mentionne «  son parent ( cheèro ) qui est proche de lui » ( Wayiqra  21, 2). Et Rachi de préciser, citant Yevamoth  22b, que le mot cheèro désigne son épouse.

Rabbeinou be?hayé (Espagne 1050 – -1120) éclaire cette concordance des mots «  cheèr  » et « épouse » en faisant appel au verset en question lui-même :

Paracha Quedochim : Parle à toute la communauté

Parachath Qedochim ? Parle « à toute la communauté »

La plupart des commandements de la Tora sont présentés sous la forme de : « Parle aux enfants d’Israël et tu leur diras? » (Exemple : «  Parle aux enfants d’Israël et tu leur diras : Ils se feront une frange sur les coins de leurs vêtements? » ( Bamidbar  15, 38).

La parachath Qedochim commence, en revanche, par les mots : «  Parle ?à toute la communauté? des enfants d’Israël et tu leur diras? » ( Wayiqra  19, 2).

Parachath Metsora? ? Torath ha-metsora?



Voici quelle sera la loi du ?lépreux? ( torath ha-metsora’ ) au jour de sa purification : il sera présenté au kohen  » ( Wayiqra  4, 2).
Rabbi Yehochou?a ben Lévi a enseigné : Le mot torath (« loi de ») est employé à cinq reprises dans la Tora à propos du « lépreux ». C’est pour nous apprendre que celui qui profère du lachone hara’ (« propos médisants ») transgresse chacun des cinq livres de la Tora ( Wayiqra rabba  15, 6). Quel est le rapport entre le lachone hara’ et les cinq livres de la Tora  ? Dans Berèchith 3, 5, le serpent encourage Eve, en employant du lachone hara’ , à manger le fruit de l’arbre de la connaissance. Il lui déclare : «  Tout artisan déteste ceux qui font le même travail que lui. Hachem Dieu a mangé du fruit de l’arbre, puis Il a créé le monde. [Si donc vous en mangez à votre tour, ?vous serez comme Lui?] » ( Rachi ad loc . et Berèchith rabba 19, 4).

« Expiatoire » ou « holocauste » ? Parachat Hah’odech

Cette haftara présente de nombreuses difficultés, dans la mesure où certains des rites qu’elle énumère contredisent ceux qui sont fixés par la Tora .
C’est ainsi que la Guemara ( Mena’hoth 45a) se penche sur le verset qui définit les sacrifices à offrir à Roch ‘hodèch : « Ainsi a parlé Dieu, Hachem : Au premier [mois], le premier [jour] du mois, tu prendras un jeune taureau sans défaut, et tu purifieras ( ‘hitètha) le sanctuaire » (45, 18).

A propos de l’impureté post natal



Parachath Tazri?a : A propos de l’impureté post-natale
Par Jacques Kohn

La parachath Tazri?a traite dans ses premiers versets de l’impureté qui s’attache à la femme qui vient d’accoucher. Cette impureté dure trente-trois jours après la naissance d’un garçon, et soixante-six jours après celle d’une fille. Signalons à ce sujet que cette impureté n’a rien à voir avec celle de nidda (« impureté conjugale »).

On retrouve ainsi, au début de cette paracha , les mêmes thèmes de pureté et d’impureté que ceux sur lesquels s’est terminée la paracha précédente, celle de Chemini , consacrée dans sa dernière partie à la pureté et à l’impureté des animaux.

Nadav et Aviou étaient ils jumeaux?


La similitude de la conduite de Nadav et d’Avihou, fils d’Aaron, qui ont « présenté un feu étranger devant Hachem  » ( Wayiqra  10, 1) et qui ont été aussitôt foudroyés, suggère qu’ils ont pu être des jumeaux. On sait en effet que les jumeaux pénètrent les pensées l’un de l’autre et qu’ils se comportent souvent de façon similaire.