Parachath et haftarath Chela?h lekha 2



Parachath Chela?h lekha ? Les trois péchés « capitaux »

La parachath Chela?h lekha est consacrée en grande partie au lachone ha-ra’ (« médisance ») auquel se sont livrés les explorateurs à leur retour de leur mission, et auquel se sont associés les enfants d’Israël.

Ce crime que ceux-ci ont commis en dénigrant Erets Yisraël a eu des conséquences très graves : Dans l’immédiat, ils ont été condamnés par Hachem à errer pendant quarante ans dans le désert avant de pouvoir pénétrer en terre de Canaan. Et à plus long terme, les larmes qu’ils ont versées ( Bamidbar  14, 1) leur ont valu, des siècles durant, de pleurer la perte de leur Temple et de leur terre ancestrale ( Ta?anith  29a).

De grâce, guérit la!


Si le thème de la prière comprend de nombreux chapitres – notamment celui
relatif aux prières quotidiennes ou à celles que l’on prononce sur les tombes
de Justes –, notre paracha de Béhaalotekha parle d’une catégorie revêtant
une importance particulière : il s’agit des prières que l’on prononce pour la
guérison d’une personne malade.

Dans les derniers versets de
notre paracha, la Torah
relate que Myriam et Aharon
proférèrent des paroles de médisance
à l’encontre de leur frère
Moché. Suite à ces propos, D.ieu
s’emporta contre eux et frappa
Myriam de « tsaraat » (une grave
maladie de la peau) en punition
pour ses propos malveillants. Implorant
le pardon divin, Moché
se tourna alors vers D.ieu en suppliant
: « De grâce, Seigneur, guéris-
la, de grâce ! ».

De l’éternité d’Israël


COMME L’INDIQUE le Maharal
de Prague dans la première
partie de son livre
« Netsa’h Israël », l’exil de notre
peuple provoqué par la destruction
du Temple de Jérusalem ne
saurait atteindre son terme tant
que, premièrement, le peuple
juif n’aura pas encore réalisé sa
vocation ; deuxièmement, dans
la mesure où il reste dispersé
à travers les nations ; et enfin,
tant qu’il se trouve sous la domination
politique d’une législation
contraire aux lois de la
Torah…

Parachath et haftarath Nasso2


Parachath Nasso ? Les mérites de Na?hchon fils de ?Aminadav

La fin de la parachath Nasso s’attarde longuement sur les dons offerts par les chefs de tribus, princes d’Israël , à l’occasion de l’inauguration de l’autel du Tabernacle.

Le premier dans l’ordre des donateurs a été Na?hchon fils de ?Aminadav , chef de la tribu de Juda ( Bamidbar  7, 12).

La Tora et le Midrach relèvent, en l’honneur de Na?hchon , deux titres de noblesse :

La conquête de l’ouest


LE DÉPLACEMENT des enfants
d’Israël dans le désert
semble contredire l’ordre
du monde ! En effet, nous plaçant
devant la rose des vents,
nous avons pris le réflexe de
penser que le nord est toujours
ce qui nous fait face… Pourtant,
lors du déplacement du peuple
juif vers la terre d’Israël – le
Nord (tsafon) – se trouve toujours
sur sa gauche, avec, face à
lui, l’Est (mizra’h).

Cette singularité appelle une
réflexion qui devrait nous permettre
de déconstruire quelque
peu certaines habitudes culturelles
étrangères à notre être
juif. En effet, si c’est l’Est qui
nous fait face, c’est bien parce
que le terme mizra’h indique
l’idée même d’apparition : le lieu
d’où l’être, à savoir la lumière du
soleil qui rend possible les phénomènes,
jaillit.

Distances de sécurité


Au début de la paracha d’« A’haré-Mot », le
verset formule l’interdiction adressée au Cohen
Gadol de pénétrer dans le Saint des Saints à tout
autre moment qu’à Yom Kippour pour le service
particulier de ce jour saint.

Cet ordre est cependant introduit
par une évocation qui
ne semble pas avoir sa place
ici : « D.ieu parla à Moché, après
la mort des deux fils d’Aharon qui,
s’étant avancés devant l’Éternel,
avaient péri » (Vayikra, 16, 1). Or à
quoi bon rappeler à cet endroit cet
épisode douloureux, pourtant décrit
avec davantage de précisions
dans la paracha Chemini (Vayikra,
chapitre 10)… ?

Parachiyoth et haftarath A?harei moth et Qedochim



Parachath A?harei moth ? La mort des fils d’Aaron

Le premier verset de la parachath A?harei moth ( Wayiqra 16, 1) a suscité de nombreuses interrogations de la part des commentateurs. Parlant de la mort des fils d’Aaron, Nadav et Avihou, ce verset la situe « dans leur approche ( bekorvatham ) devant Hachem  ».

Pourquoi la Tora emploie-t-elle ici un substantif, alors les autres versets qui parlent de la mort de Nadav et Avihou emploient les verbes «  ils approchèrent » ( wayaqrivou ) ( Wayiqra  10, 1) et « lorsqu’ils approchèrent » ( be-haqrivam ) ( Bamidbar  3, 4) ?