Parachath et Haftarath Wayiqra



Parachath Wayiqra ? Pourquoi la lettre alef du mot wayiqra est-elle « miniaturisée » ?

La « miniaturisation » de la lettre alef , dernière lettre du mot wayiqra , lui-même premier mot du livre qui porte ce nom, a été expliquée de diverses manières.

Pour le Midrach ( Chemoth  rabba  47, 6), elle est à rattacher à un épisode de la vie de Moïse que rapporte le dernier chapitre de Chemoth : Lorsqu’il est descendu du mont Sinaï, tenant en main les tables du « témoignage », sa peau s’est mise à rayonner sans qu’il s’en rendît compte ( Chemoth  34, 29).

Le service du temple en forme de Maguen David


La paracha Pékoudé débute par ce verset : « Telle est la
distribution du Tabernacle, le Tabernacle du témoignage tel
qu’il fut établi par l’ordre de Moché ». Évidemment, l’anaphore
figurant dans ce verset ne manque pas d’attirer notre attention…

En effet, nous explique Rachi dans le
premier verset de la paracha, si le mot
« Michkan » [Tabernacle] est formulé
ainsi à deux reprises consécutives, c’est parce
qu’il peut également vouloir signifier un
« gage ». Ce verset constitue donc une allusion
aux destructions futures des deux Temples
de Jérusalem qui seront tous deux « pris
en gage à cause des fautes d’Israël »…

La poutre maîtresse


Alors que nous lisons cette semaine les derniers
versets clôturant le livre « Chémot », la Torah
reprend l’énumération des étapes ayant servi à la
construction du Michkan. L’occasion de revenir
sur cette fameuse « traverse du milieu » qui
soutenait tout cet édifice…

Le bois d’Avraham Avinou

Sur le verset « La traverse du milieu
[haBria’h haTi’hone] à l’intérieur des
solives, les reliant d’une extrémité
à l’autre » (Chémot 26, 28), le Targoum
de Yonathan ben Ouziel écrit
ceci : « Ce bois [dans lequel était faite
la traverse du milieu-Ndlr] provenait
de l’arbre qu’Avraham Avinou avait
planté à Béer-Cheva. Ainsi, quand
les Enfants d’Israël traversèrent la
mer Rouge, les anges le coupèrent et
le mirent à la mer, et l’arbre flottait
au-dessus des flots. Un ange proclama
alors : ‘Voici l’arbre qu’Avraham
Avinou planta à Béer-Cheva où il
pria au Nom de D.ieu’. Les Enfants
d’Israël s’en saisirent et l’utilisèrent
pour en faire ‘la traverse du milieu’
dont la longueur était de 70 Amot. Et
de grands miracles eurent lieu grâce
à elle : quand il fallut monter le Michkan,
elle se repliait à la manière
d’un serpent et prenait place entre
les planches du Michkan. Et quand
on le démontait, elle se dépliait et reprenait
sa forme initiale ».

Parachath Wayaqhel


Les miroirs séducteurs

L’essentiel de la parachath Wayaqhel est constitué par le récit de l’exécution par Betsalel et Aholiav des prescriptions stipulées par Hachem en vue de la construction de la Tente d’assignation, et la fidélité de ces deux artistes aux ordres divins est telle que l’on trouve dans cette paracha , presque mot pour mot, des versets entiers que nous avons déjà lus dans les parachiyoth Terouma et suivantes.

Servir D.ieu pour la foi


La lecture de l’histoire de la
faute du Veau d’Or nous
choque tous. Cette faute se
produit, en effet, peu de temps
après que le peuple a assisté à une
multitude de miracles, plus éblouissants
les uns que les autres.
Depuis la traversée à pied sec de
la Mer Rouge et surtout depuis la
Révélation au Mont Sinaï, la foi
du peuple en D. et en Moché était
alors parfaite.

Rabbi Chelomo, le Rabbi de Radomsk
(1803 – 1866) explique,
dans son ouvrage Tiféret Chlomo,
que le niveau spirituel du peuple
était lié, en fait, à la présence et
à l’influence constante de Moché
Rabénou. L’idolâtrie égyptienne
avait été un environnement incontournable
pendant des générations
entières pour des Enfants d’Israël
livrés à l’esclavage physique et
spirituel le plus cruel.

Aux racines du savoir



Cette année, la « vache rousse » (Para adouma) et le Veau d’or sont évoqués
ensemble le même Chabbat. Une rencontre occasionnelle qui devrait nous
inviter à penser ce qui relie ces deux thématiques…

Sous le Trône céleste…

Il est dit dans le Midrach qu’« un
non-juif s’était rendu auprès de
rabbi Yo’hanan ben Zakaï pour lui
faire la remarque suivante : ‘Ce
service que vous effectuez ressemble
fort à de la sorcellerie ! Vous
amenez une vache que vous brûlez,
puis que vous broyez avant d’en ramasser
les cendres… Ensuite vous
aspergez deux ou trois gouttes sur
l’un d’entre vous qui s’est rendu
impur au contact d’un mort et vous
lui annoncez qu’il est purifié ?!’.

Savoir toujours se réjouir du bonheur d’autrui !



La Paracha Tetsavé fait l’inventaire, en les décrivant en détail, des vêtements du Cohen Gadol – le Grand Prêtre – et des autres
Cohanim lorsqu’ils assuraient leurs fonctions dans le Michkan (sanctuaire) du désert, puis au Bet Hamikdach de Jérusalem.

Hachem s’adressa à Moché en
lui disant : « Et toi, rapproche
de toi Aaron, ton frère,
et ses fils avec lui, d’entre les Enfants
d’Israël, pour Me le consacrer
comme Cohen [comme prêtre
Ndlr], Aaron, ainsi que Nadav et
Avihou, Elazar et Itamar, les fils
d’Aaron », (Chémot, 28,1).