
Le début de notre paracha traite
des cas d’impureté consécutifs
au contact avec un cadavre.
Le verset aborde ainsi le
sujet : « Voici la règle : lorsqu’il se
trouve un mort dans la tente (…) »,
(Bamidbar, 19, 14). Mais nos Sages
découvrirent un tout autre
sens à ce même verset qui, selon
eux, peut se lire ainsi : « Voici le
principe de la Torah : l’homme
doit se vouer de tout son être [littéralement
: se tuer] dans la maison
d’étude », (Traité talmudique
Berakhot, page 63/b).
Cependant, il convient de comprendre
pourquoi use-t-on ici
d’un tel rapprochement entre la
Torah et… la mort ; car n’est-il
pas dit concernant les paroles de
la Torah qu’elles sont au contraire
un « gage de vie pour qui les accueille
» (Proverbes 4, 22) ?