Où es-tu?


La paracha de Dévarim tombe invariablement la semaine précédant Ticha
béAv, c’est-à-dire le « Chabbat ‘Hazon » ; et de fait, un lien étroit unit à plus
d’un égard cette paracha aux terribles événements qui se déroulèrent ce
jour-là…

Trois « Eikha » !

Dans l’introduction d’« Eikha Rabba
», le Midrach relève une expression
particulière revenant dans les
propos de Moché, d’Ichaya (Isaïe)
et de Yirmiya (Jérémie) par laquelle
se profile une vision très
profonde de l’Histoire du peuple
d’Israël.

De l’exil d’Israël


Ainsi que l’explique le rav Horowitz dans son livre « Chné Lou’hot haBrit »
(Torah chébiKhtav, Mil’hamot haChem, 2), la paracha Massé est toujours lue
pendant cette période de trois semaines dénommée « Ben haMétsarim » et
qui sépare le jeûne du 17 Tamouz de celui du 9 Av. En ce sens, elle comporte
les clés de lecture de l’exil du peuple juif…

Les derniers chapitres avec lesquels
se termine le 4e Livre
du Séfer Torah et qui, avant
le 5e Livre (le Séfer Devarim, appelé
aussi le « Michné Torah » – littéralement
: « La Répétition de la
Torah »), lui apportent en quelque
sorte sa conclusion, décrivent les
pérégrinations du peuple d’Israël
avant son entrée dans la terre de
la Promesse.

Etincelle de sainteté


C’est parfois à travers les gestes et les démarches les plus anodins que se profile la véritable grandeur d’âme. Preuve en est
la fameuse requête des enfants de Gad et de Réouven de s’établir à l’est du Jourdain, exposée à la lumière de ce brillant
développement du « Mikhtav méÉliyahou»…

Dans notre paracha de Matot,
la Torah relate que peu
avant l’entrée de notre peuple
en Eretz-Israël, les tribus de
Réouven, Gad et la moitié de celle
de Ménaché se présentèrent devant
Moché avec une requête particulière
: « Les enfants de Réouven et ceux
de Gad possédaient de nombreux
troupeaux, très considérables. Lorsqu’ils
virent le pays de Yaazer, (…)
ils trouvèrent cette contrée avantageuse
pour le bétail. (…) Ils dirent
[à Moché] : ‘Si nous avons trouvé
faveur à tes yeux, que ce pays soit
donné à tes serviteurs ; ne nous
fais pas passer le Jourdain (…) »,
(Bamidbar, 32, 1- 5).

Perpétuer un héritage


C’est dans notre paracha de Pin’has que
la Torah évoque les fondements des
lois sur l’héritage. Suivant les règles
énoncées dans les versets, il apparaît ainsi
que « si un homme meurt sans laisser de fils,
on fera passer son héritage à sa fille ; s’il n’a
pas de fille, on donnera son héritage à ses
frères ; et s’il n’a pas de frères, on donnera
son héritage aux frères de son père ; et si son
père n’a pas de frères, on donnera son héritage
au plus proche parent qu’il aura dans sa
famille [du côté de son père] », (Bamidbar,
27, 8-11).

Le Livre des Recensements


Alors que nous approchons de la fin du Livre de Bamidbar, nous allons découvrir ici la préface du Nétsiv de Volozhin sur ce 4e livre du ‘Houmach, dans laquelle il nous offre un intéressant éclairage sur la paracha de Pin’has, ainsi qu’une remarquable perspective générale sur l’ensemble des parachiyot de ces dernières semaines.

Dans la paracha de Pin’has, nous trouvons pour la seconde fois dans le Livre de Bamidbar un recensement complet des enfants d’Israël – la première occurrence figurant tout au début de la première paracha du même livre. A cet égard, l’appellation qu’en donne le Talmud – « Le Livre des Recensements » (notamment dans la 1e michna, chapitre 7 de Yoma) – semble donc parfaitement appropriée. Toutefois, ce point mérite lui-même quelques éclaircissements : pour quelle raison les recensements occupent-ils une place si importante dans ce livre de la Torah, au point d’y figurer à deux reprises ? Et par ailleurs, n’y trouve-t-on pas d’autres thèmes autrement plus édifiants que ces différents comptages, comme par exemple l’épisode des explorateurs ou celui des bénédictions de Bilaam, pour qualifier ce Livre… ?

Parachath et haftarath Pin?has 2



Parachath Pin?has ? Deux zèles antinomiques

La fin de la parachath Balaq nous a fait assister à l’initiative par laquelle Pin?has , par zèle envers Hachem , a donné la mort à Zimri, prince de la tribu de Siméon, et à la princesse midianite avec laquelle il était en train de se prostituer.

Les conséquences de ces actes de débauche ont été catastrophiques : Vingt-quatre mille personnes seront exterminées ( Bamidbar  25, 9), appartenant toutes à la tribu de Siméon ( Rachi ad Bamidbar  26, 13),

Mourir sous la tente de l’étude


Le début de notre paracha traite
des cas d’impureté consécutifs
au contact avec un cadavre.
Le verset aborde ainsi le
sujet : « Voici la règle : lorsqu’il se
trouve un mort dans la tente (…) »,
(Bamidbar, 19, 14). Mais nos Sages
découvrirent un tout autre
sens à ce même verset qui, selon
eux, peut se lire ainsi : « Voici le
principe de la Torah : l’homme
doit se vouer de tout son être [littéralement
: se tuer] dans la maison
d’étude », (Traité talmudique
Berakhot, page 63/b).

Cependant, il convient de comprendre
pourquoi use-t-on ici
d’un tel rapprochement entre la
Torah et… la mort ; car n’est-il
pas dit concernant les paroles de
la Torah qu’elles sont au contraire
un « gage de vie pour qui les accueille
» (Proverbes 4, 22) ?