
« Tu pourras te donner un roi, celui
dont l’Éternel, Ton D.ieu, approuvera
le choix : c’est un de tes frères
que tu dois désigner pour ton roi ; tu
n’auras pas le droit de te soumettre
à un étranger, qui ne serait pas ton
frère » (Dévarim, 17, 15).
C’est par ce verset que la Torah nous
enjoint de ne nommer comme roi
qu’un homme issu du peuple d’Israël
à proprement parler, et non un prosélyte.
Par extrapolation, nos Sages nous
apprennent dans le Talmud que non
seulement le titre de roi, mais même
« tout pouvoir que tu attribueras ne
pourra être donné qu’à une personne
issue de ton peuple », (Traité Yévamot,
page 45/b). De ce fait, nous ne
pouvons non plus nommer de prosélytes
au titre de « nassi » [prince de
la nation] ou de « Av bet din » [chef
de tribunal]. Et ce, dans la mesure
où ces fonctions supposent une ascendance
certaine sur le peuple.