VAERA
Dieu parla à Moché, Il lui dit : « Je suis Hachem. Je suis apparu à Avraham, à Yits‘haq et à Ya‘aqov, en E-l Cha-daï, et [par] Mon Nom Hachem Je ne Me suis pas fait connaître à eux. » (6, 2-3)
Dieu parla à Moché, Il lui dit : « Je suis Hachem. Je suis apparu à Avraham, à Yits‘haq et à Ya‘aqov, en E-l Cha-daï, et [par] Mon Nom Hachem Je ne Me suis pas fait connaître à eux. » (6, 2-3)
La paracha Vaye’hi relate que tous les enfants de Yaacov sont réunis autour du patriarche à ses derniers instants, et pour lui prouver leur attachement à la foi des Pères d’Israël et leur grande dévotion, ils s’écrient alors : « Chéma Israël Hachem Elokénou Hachem E’had ! ».
Lorsque les dix fils de Yaacov arrivent en Egypte pour s’approvisionner en blé, Yossef les reconnaît aussitôt. Mais il opte alors pour une ligne de conduite pour le moins étrange : il décide de ne pas leur révéler son identité.
Contrairement à Ichmaël, né d’Avraham à partir une union externe, Essav naquit du même sein que Yaacov, le père de la nation d’Israël. Ils étaient non seulement frères, mais également jumeaux, ce qui témoigne de l’étroite relation qui les unit. De plus, jamais son père n’a clairement écarté Essav de sa postérité. Au contraire, c’est lui qu’il aimait le plus et c’est à lui qu’il comptait offrir sa bénédiction. Enfin, Essav eut l’insigne mérite d’être enterré – tout au moins partiellement – dans la grotte de Makhpéla auprès des autres patriarches. Alors, en définitive, tout ceci n’est-il pas la preuve qu’Essav était bien davantage que son oncle Ichmaël ?
Après 20 ans de mariage et toujours pas d’enfant, Itzhak et Rivka prient Hashem de tout leur cœur. Hashem les exauce, et Rivka accouche de deux jumeaux bien différents… L’un nait avec un corps développé, poilu comme un adulte. Selon le Targoum Yontahan, même sa dentition est complète ! Aussi, ses parents l’appelle Essav, au nom de עָשׂוּי [Assouï] – celui qui est fait / fini. Le second sort ensuite en saisissant le talon de son frère, telle une personne qui refuse de se faire doubler et tire son concurrent en arrière ; d’où son nom Yaacov, au nom du עקב [Ekev] – le talon.
Lorsqu’un homme est profondément habité par la croyance dans le Créateur, celle-ci doit se fixer dans sa conscience comme une certitude inébranlable, plus que toute autre connaissance. Ce principe apparut comme lors de l’épisode de la ligature d’Its’hak.
A priori, la Thora est sévère dans son jugement sur Noé, d'après certains de nos maîtres. Mais plus passionnante qu'une simple critique, les versets divins nous dévoilent une méthode comportementale
« Ceci est l'histoire de Noé ? Noé fut un homme juste (tsadik), irréprochable entre ses contemporains ; il se conduisit selon D.ieu. » (Genèse 6 ; 9).
Le personnage de Noa’h nous laisse généralement des sentiments contradictoires. D’une part, la Torah affirme qu’il était « un homme juste, irréprochable entre ses contemporains » (Béréchit 6, 9). Mais par ailleurs, nos Sages semblent se montrer d’une très grande sévérité à son égard, notamment lorsqu’ils comparent son attitude à celle d’Avraham…
Après avoir reçu l'ordre divin de construire l'arche, Noa'h reçoit des instructions supplémentaires : « (…) tu entreras dans l'arche, toi et tes fils, et ta femme et les femmes de tes fils avec toi », (Béréchit, 6, 18). Or, il semble aller de soi que si Noa'h entre lui-même dans l'arche, sa famille, en y pénétrant également, sera bel et bien avec lui. N’est-il pas donc étrange que le verset stipule ici avec insistance « avec toi »… ?
"Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. (1, 1)"
Le Midrach Tan‘houma yachane objecte : La Tora aurait normalement dû commencer par présenter les mitswoth au peuple juif. Elle a cependant voulu devancer les futures protestations des Gentils qui nous accuseront d’avoir volé la terre d’Israël aux sept peuplades cananéennes. Aussi débute-t-elle par le récit de la Création afin de démontrer que le monde entier appartient à Hachem et qu’il peut le répartir selon Son choix. Comme l’a déclaré le roi David : « La puissance de Ses hauts-faits, Il l’a révélée à Son peuple, pour lui donner l’héritage des nations » (Psaumes 111, 6).