Comprendre la faute du veau d’or…

Notre Parasha raconte le plus triste épisode du peuple d’Israël, la faute du veau d’or. Si l’histoire générale est connue de tous, plusieurs détails demeurent toutefois très flous, sur le plan du récit, comme sur le plan moral et la responsabilité d’Aharon et de tout le peuple. D’autant plus que dans le livre de Devarim, Moshé réprimande les Bnei Israël sur cet écart en rappelant des faits que notre Parasha n’a pas mentionnés – tels que la 2e montée de Moshé sur le Sinaï pendant 40 jours.

Qu’est-ce qu’un miracle ?

La Torah entame cette semaine le récit décrivant les différentes plaies d’Égypte. Pharaon va « endurcir son cœur » et Hachem devra déployer devant lui toutes sortes d’interventions pour le convaincre de laisser partir les Enfants d'Israël de son pays. Or, la question qui se pose ici est de savoir si elles ont un caractère surnaturel ou non – ce qui, sur le fond, revient à s'interroger sur ce qu’est un miracle…

Être Juif, c’est concilier le beau et le vrai

En abordant le livre de Chémot, dont nous allons entamer la lecture ce Chabbat une évidence s’impose : l’histoire juive prend une autre dimension. Ce n’est plus le récit d’une famille que la Torah nous livre, mais c’est celle d’un peuple en gestation, un peuple soumis d’emblée à la plus douloureuse des souffrances, celle de l’esclavage. Mais très vite, nous allons constater que cette histoire est aussi, et avant tout, celle du développement de ce peuple.

Parabole: Chemot

Dans notre paracha, Moché Rabénou refuse à plusieurs reprises de se rendre chez Pharaon pour lui demander la délivrance du peuple hébreu, si bien qu’Il réplique aux demandes insistantes d’Hachem : « (…) De grâce, Seigneur ! Donne cette mission à quelque autre ! », (Chemot, 4, 13).