Le retour à Jérusalem
Dans cette haftara (Isaïe 54, 1 à 10), nous explique le rabbin Jean Schwartz dans son livre sur les haftaroth, le prophète nous fait assister à l’accueil que réservera Jérusalem à ses enfants lorsqu’ils y retourneront.
Dans cette haftara (Isaïe 54, 1 à 10), nous explique le rabbin Jean Schwartz dans son livre sur les haftaroth, le prophète nous fait assister à l’accueil que réservera Jérusalem à ses enfants lorsqu’ils y retourneront.
AU FONDEMENT du retour – entendez de la téchouva -, on trouve cette même idée : nos actes sont susceptibles d’être repris et réinsérés dans le cours d’une existence qui ne connaît pas la faute.
Tandis que Moïse commence son cantique final par les mots : « Prêtez l’oreille, cieux ! Et que la terre écoute ! » (Devarim 32, 1), le prophète Isaïe commence son message par : « Ecoutez, cieux ! Terre, prête l’oreille ! » (Isaïe 1, 2)
« Après qu’il eut frappé Si‘hon, roi du Emori, qui demeurait à ‘Hechbon, et ‘Og, roi du Bachane, qui demeurait à ‘Achteroth, à Edré‘i » (Devarim 1, 4).
On pense bien souvent que faire des reproches est plus facile que d’en entendre. Mais si l’on suit les prescriptions de la Thora à ce sujet, il est parfois plus simple d’écouter quelques critiques !
Moché, explique Rachi, « a fait l’honneur d’enseigner la loi aux princes en premier, et aux enfants d’Israël ensuite. […] Et pour quelle raison a-t-il livré ici cet enseignement ? Pour nous apprendre que la rupture de vœux peut être réalisée par un seul juge qualifié. »
Devora, nourrice de Rébecca, n’a eu droit qu’à un seul verset dans la Tora (Berèchith 35, 8), et c’est celui qui a annoncé sa mort : « Devora, nourrice de Rébecca, mourut, et elle fut enterrée au-dessous de Beith-El, au-dessous du chêne, auquel on donna le nom de allon bakhouth (« Chêne des Pleurs »). Les commentateurs identifient de diverses manières cette Devora, dont le nom sera porté également, plus tard, par la prophétesse du chapitre 4 du livre de Choftim.
Nimrod a été le fils de Kouch et le petit-fils de ‘Ham, l’un des fils de Noé (Berèchith 10, 8 à 12 ; I Chroniques 1, 10). Le texte le décrit comme ayant été « un puissant chasseur devant Hachem » (ibid. verset 8), ce qui signifie, explique Rachi citant le Midrach (Berèchith rabba 37, 2), qu’il « capturait » par ses paroles la pensée de ses contemporains, et qu’il les induisait en erreur en les incitant à se révolter contre Hachem.
La Agada, ces passages talmudiques se livrant généralement à l’exégèse des versets, se trouve être une étude difficilement abordable. En percer les sens cachés semble revenir à pénétrer les plus profonds secrets de l’étude cabalistique ! Toutefois, le rav Its’hak Hutner zatsal nous propose ici une interprétation remarquable de l’un des ces textes…
Nos Sages expliquent dans le Talmud que ce sacrifice doit être présenté par toutes les personnes qui ont traversé une mer déchaînée ou bien un désert inhabité, ainsi que ceux qui étaient gravement malades ou emprisonnés.