Gravir son échelle



Les anges, « qui montaient et descendaient de l’échelle » dans le rêve de
Yaacov, évoquent généralement, dans les différents commentaires, cette
porte qui relie le Ciel à la Terre. Mais dans l’interprétation qu’en donne le
« Ktav Sofer », c’est plus particulièrement « l’échelle » qui est mise en relief.

DANS LE Traité ‘Houlin (page
91/b), le Talmud donne à
ces « montées et descentes
» des anges une interprétation
indéniablement cabalistique : « Ils
montaient et regardaient le ‘visage’
d’En-Haut, et ils descendaient et le
comparaient au visage d’en bas ».
Or le visage d’En-Haut, nous révèle
Rachi, est celui gravé sur le
Trône divin décrit dans la fameuse
vision du prophète Ezéchiel (au
chapitre 1).

Faits et contrefaits

Dans son commentaire de la paracha « Vayésté », le rav Chimchon Raphaël Hirsch (1808-1888) écrit : « Lors du renouvellement de l’histoire humaine à la suite du déluge, Noa’h avait vu prophétiquement qu’il serait donné à la culture de Yafèt de gagner les hommes à la notion du beau… Mais il avait vu également qu’il était réservé à Chem, et à Chem uniquement, de ‘bâtir des tentes dans lesquelles l’Eternel réside’. C’est avec Yaacov que cette vision se concrétisera…

La parabole de la semaine

« Si tu obéis à la voix de l’Éternel, ton Dieu, observant avec soin tous ses préceptes, que je t’impose en ce jour, (…) Béni seras-tu à ton arrivée, et béni encore à ton départ! » (Devarim 28, 1-6). Le Rav Its’hak Zilberstein chlita, le rav de Ramat El’hanan, raconte la parabole suivante, qu’il a entendue d’un témoin qui a assisté lui-même à son déroulement à Moscou, au début du soulèvement communiste.