La cécité d’Itsh’ak
« Ce fut, comme Isaac était vieux, et que sa vue était troublée, il appela Esaü, son fils aîné? » ( Berèchith 27, 1). De nombreuses explications ont été proposées de la cécité d’Isaac.
« Ce fut, comme Isaac était vieux, et que sa vue était troublée, il appela Esaü, son fils aîné? » ( Berèchith 27, 1). De nombreuses explications ont été proposées de la cécité d’Isaac.
Les premiers versets de la parachath Toledoth sont consacrés au récit de la stérilité de Rébecca et à celui de la naissance, après vingt ans d’espoir et de prières, de ses fils Jacob et Esaü.
Une grande partie de la parachath Wayèchev énumère les retournements en dents de scie du destin de Joseph, qui passe successivement de l’état d’enfant gâté, fils préféré de son père, à celui d’une simple marchandise, vendue par ses frères à des caravaniers en route pour l’Egypte, puis à celui d’homme de confiance d’un haut dignitaire de la cour de Pharaon.
Arrivé en Mésopotamie, Eliézer, le serviteur d’Avraham, se met en quête d’une épouse pour Its’hak. En voyant que Rivka répond à tous les critères désignés dans sa prière, il se tourne vers Béthouel et Lavan, le père et le frère de la jeune fille, pour leur demander sa main. Ceux-ci répondent alors en chœur : « La chose émane de D.ieu même ! » (Béréchit 24, 50).
Avichag la Sunamite, cette belle jeune fille que les courtisans du roi David ont choisie pour lui tenir compagnie dans ses derniers jours, occupe une place importante, bien que discrète, dans la tentative de révolution de palais qu’a fomentée Adonias, héritier présomptif de ce monarque.
L’un des thèmes majeur de la tradition juive est résumé dans la formule « Maassé avot simane labanim [la conduite des pères est un signe pour leurs enfants] ». Cela signifie donc que l’attitude des Juifs doit s’inspirer, durant toute l’histoire, du comportement des Avot.
Que vient nous apprendre la fin du verset : « les années de vie de Sara » ?
Dans notre paracha, Eliézer, délégué par Avraham, part en quête d’une épouse pour le fils de son maître, Its’hak.
C’est dans notre paracha qu’il est fait mention pour la première fois de la mitsva d’enterrer les morts, comme il est dit : « Sarah mourut à Kiriat Arba (…) Avraham y vint pour dire sur Sarah des paroles funèbres et pour la pleurer. Avraham ayant rendu ce devoir à son mort, il alla parler aux enfants de ‘Hèt en ces termes : « […]
Nul n’est à même d’appréhender la dimension véritable de nos patriarches. En témoigne cet enseignement hautement révélateur : « Les patriarches constituent eux-mêmes le ‘ Char ’ [Merkava] du Saint Béni soit-Il ! » (Béréchit Rabba 84, 7).