Haftarath parachath Berèchith – Dieu a besoin d’Israël
Le premier verset de la haftara (Isaïe 42,5 – 43,10) peut servir de trait d’union avec la sidra de cette semaine qui nous relate la création de l’univers par Hachem…
Le premier verset de la haftara (Isaïe 42,5 – 43,10) peut servir de trait d’union avec la sidra de cette semaine qui nous relate la création de l’univers par Hachem…
« Qui est celui-ci, qui vient d’Edom, avec des habits d’un rouge brillant de Botsra, celui-ci, qui est magnifique dans ses vêtements, qui lève haut la tête dans la grandeur de sa force ? C’est Moi, qui parle en justice, puissant pour sauver » (Isaïe 63, 1).
Le dernier Chabbat de cette année, nous lisons la paracha de Nitsavim, dans laquelle sont rapportées les paroles de l’Alliance que Moché scella durant les dernières heures de sa vie, entre le Saint béni soit-Il et le peuple d’Israël.
La Torah nous encourage sans cesse à persévérer dans l’accomplissement des mitsvot : « Car cette loi que Je t’impose en ce jour, elle n’est ni trop ardue pour toi, ni placée trop loin. (…) Non, la chose est tout près de toi, tu l’as dans la bouche et dans le cœur, pour pouvoir l’observer ! », (Devarim, 30, 11 et 14)
« Les choses cachées sont à Hachem , notre Dieu, et les choses manifestes sont pour nous et pour nos fils pour toujours, pour faire toutes les paroles de cette loi » ( Devarim 29, 28). Ce verset quelque peu sybillin a été commenté de diverses façons par nos Sages.
Le premier verset de cette haftara ( Qoumi ori ki va orèkh … – Isaïe 60, 1) se traduit tout naturellement par : « Lève-toi, éclaire, car ta lumière est venue, et la gloire de Hachem rayonne sur toi. »
Il est écrit, parmi les bénédictions de la parachath Ki tavo, que « tu seras béni dans la ville, et béni dans le champ » ( Devarim 28, 3), et plus loin que seront bénis « le fruit de ton ventre, le fruit de ton sol, le fruit de tes animaux, la portée de tes bœufs, les fécondités de ton menu bétail, ta corbeille et ta huche »
Lorsqu’un Juif, à l’époque du Temple, offrait à Hachem les prémices de sa récolte, il prononçait une déclaration dans laquelle il Lui exprimait sa reconnaissance : « Tu diras à haute voix devant Hachem, ton Dieu : Un Araméen voulait détruire mon ancêtre, il est descendu en Egypte, il y a résidé avec peu de gens […] Hachem nous a fait sortir d’Egypte avec une main forte et avec un bras étendu […] et Il nous a fait venir vers cet endroit-ci… » (Devarim 26, 5 à 9).
La Torah annonce dans notre paracha : « Et maintenant, ô Israël ! Ce que l’Eternel ton D.ieu te demande uniquement, c’est de révérer l’Eternel ton D.ieu, de Le suivre dans toutes Ses voies… » (Dévarim 10, 12).
La Tora, fait remarquer Rav Chelomo Ganzfried dans son Apiryone, emploie une expression inattendue lorsqu’elle présente les lois sur les bikourim – l’offrande des prémices. Contrairement aux autres mitswoth liées à la terre d’Israël, où elle énonce : « … quand Hachem te fera venir dans le pays » (voir par exemple Devarim 11, 29), elle ne cite pas ici Son Nom.