La double demeure d’Israël, par le Grand rabbin ‘Haïm Yossef Sitruk Zal
Nous poursuivons la saga des patriarches avec le départ de Yaacov qui quitte Eretz Israël pour se marier en se rendant donc à ‘Haran.
Nous poursuivons la saga des patriarches avec le départ de Yaacov qui quitte Eretz Israël pour se marier en se rendant donc à ‘Haran.
Nombreux sont les commentateurs qui se sont penchés sur les pierres que Jacob a réunies avant de s’endormir et qui ont cherché à en découvrir la signification.Nous rapporterons ici ce qu’en a écrit rabbi Yits‘haq Arama dans son livre Aqèdath Yits‘haq :
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Le Rav Dov Roth-Lumbroso explique dans la Paracha Toldot comment s’est passée la transmission d’Avraham à Yts’hak et de Yts’hak à Yaacov. Elle n’a pas été aussi si simple que cela. Pourquoi Avraham et Yts’hak ont-ils donné naissance également à Ichmaël et Essav ? Quels enseignements peut-on tirer de tout cela ?
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Cours vidéo du Rav Haim Rozenberg Zal sur la Parachat Toldot, qui voit naître deux jumeaux, et peuples ennemis, Yaacov et Essav…
Dans le livre de Dévarim (21, 17), la Torah énonce la mitsva formelle de léguer, au moment du décès d’un père de famille, une part double à son premier-né mâle : « C’est le fils aîné qu’il doit reconnaître pour tel (…) lui attribuant une part double dans tout son avoir ». Or dans notre paracha – où Yaacov réussit à convaincre Essav de lui vendre son propre droit d’aînesse – ce n’est pas exactement à ce privilège qu’il est fait référence.
La forme du verbe utilisée ici pour « enfanta » est holid, au factitif, et non yalad ou yalda, la forme de base (qal) employée habituellement pour une femme qui donne la vie. Cette tournure est techniquement correcte, puisqu’une femme donne naissance et qu’un homme « fait donner » naissance.
Dans la description des jumeaux Yaakov et Essav faite dans notre paracha, le verset qualifie le premier d’ « homme intègre, vivant sous la tente [de l’étude] », et le second d’« habile chasseur, d’homme des champs », (Béréchit, 25, 27).
Isaac a subi une occlusion temporaire, et Jacob un homophone permanent. Lesquels ?
La Torah nous enseigne qu’« Its’hak aimait Essav parce qu’il était chasseur avec sa bouche [Ki Tsaïd béPiv] », (Béréchit 25, 28). Mais du fait que le Midrach nous invite à considérer cette précision au sens figuré,
La paracha Toldot se conclut sur ces mots : « Essav vit que les filles de Canaan étaient mauvaises aux yeux de son père. Il se rendit alors vers Ichmaël et prit pour femme Ma’halat, fille d’Ichmaël, fils d’Avraham, sœur de Nevayots, en plus de ses premières femmes » (Béréchit 28, 8-9). Elle lui enfantera un fils du nom de Réouel, lui-même père de quatre enfants parmi les chefs de familles, descendants d’Essav, mentionnés à la fin de la Paracha Vaychla’h…