Yaakov via Essav
Dans son introduction à cette paracha, le Ramban écrit que nos Sages l’ont toujours considérée comme une préfiguration des futures expériences des Juifs dans l’exil.
Dans son introduction à cette paracha, le Ramban écrit que nos Sages l’ont toujours considérée comme une préfiguration des futures expériences des Juifs dans l’exil.
L’avant-dernier verset de cette haftara nous promet que « les exilés de cette armée des enfants d’Israël [posséderont] ce qui appartenait aux Cananéens jusqu’à Tsarfath, et les captifs de Jérusalem, qui [avaient été] à Sefarad, posséderont les villes du midi » ( Ovadia 1, 21) .
Texte tiré de l’ouvrage Sihot Moussar du Rav Haïm Chmoulevitz, Adaptation en français par le Professeur F.H Lumbroso
Les commentateurs s’interrogent sur la répétition que contient ce verset : étant donné que Ya’aqov n’avait qu’un seul frère, pour quelle raison précisa-t-il dans sa prière « de la main de ‘Essav » après avoir déjà déclaré « de la main de mon frère » ?
De manière générale, nos Maîtres fustigent la moquerie. Si la joie et la gaieté sont de bons outils pour servir Hashem pleinement, la moquerie a le pouvoir satanique de briser toute solennité et révérence. Comme l’écrit le Shevet Moussar, ‘une petite moquerie l’emporte contre 100 reproches fondés !’
Après la victoire d’Avraham Avinou lors de la guerre qui opposa les rois de Canaan, il est dit : « Le roi de Sodome sortit à sa rencontre. (…) Et Malki Tsédek, le roi de Chalem (…) le bénit et proclama : ‘Source de bénédiction, Avram pour le D.ieu suprême [lé-Kel élyone] auteur des cieux et de la terre [koné chamaïm vaaretz)’ », (Béréchit, 14, 19).
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– Le salaire de l’engagement -Rav Dr Frank Zekri
Dans son Da’at ‘Hokhma ou Moussar, rav Yérou’ham Leibovitz note qu’à de nombreuses reprises, nous constatons une profonde appréhension chez nos patriarches quant aux conséquences de leurs fautes.
La lutte qui opposa Yaacov à Essav se joua sur deux fronts : le premier, physique, se déroula lorsqu’Essav voulut détruire la mémoire de son frère par l’anéantissement. Mais il y eut aussi un combat spirituel, lorsqu’il dut affronter l’ange d’Essav.
Dans les écrits du Zohar, nous apprenons que la cuisse de Ya’aqov constitue une allusion aux « mécènes de la Tora »