CHEMOTH



Et voici les noms des enfants d’Israël qui sont venus en Egypte ; avec Ya‘aqov sont venus chaque homme et sa maisonnée. (1, 1)

Bien que la Tora les ait déjà comptés de leur vivant en indiquant leurs noms (Beréchith 46, 8 à 27), commente Rachi, elle les recense à nouveau après leur mort pour montrer combien Hachem leur est attaché. Car ils sont comparés aux étoiles, qu’Il fait sortir et rentrer en les comptant et en les appelant par leurs noms, ainsi qu’il est écrit (Yecha’ya 40, 26) : « Celui qui fait sortir leur légion céleste en les comptant les appelle toutes par leur nom. »

BO



Hachem dit à Moché : « Viens vers Pharaon ! Car Moi J’ai endurci son c?ur et le c?ur de ses serviteurs, afin que Je mette Mes signes-là en son milieu. Et afin que tu publies aux oreilles de ton fils et de ton petit-fils ce que J’ai accompli en Egypte, et Mes signes que J’ai placés en eux ; vous saurez que Je suis Hachem. » (10, 1-2)

Pourquoi Hachem a-t-Il ordonné à Moché de « venir vers Pharaon » et non, comme il eût été normal, d’« aller » chez celui-ci ? s’interrogent les commentateurs.

Cette expression est employée quand on s’adresse à un homme indécis, qui ne sait que faire ni où aller, explique Rav Yehochou?a Leib Diskin. Dans un tel cas, on l’exhorte avec douceur en lui disant : « Viens ! »

BAMIDBAR


Hachem parla à Moché, dans le désert de Sinaï. (1, 1)

Chaque année, nous lisons la section Bamidbar le Chabbath avant Chavou?oth. Selon l’enseignement des Tossafoth (Meguila 31b s.v. qelaloth), c’est afin de ne pas faire suivre les malédictions de la parachath Be?houqothaï ? dernière du ?houmach Wayiqra ? directement par la fête.
Rav Moché Feinstein explique cela différemment : Certaines personnes sont tentées de se dire : « Qui suis-je et quelles sont mes capacités ? De toute façon, même si je m’adonnais sérieusement à l’étude, je n’arriverais pas à grand-chose et je n’acquerrais pas un haut niveau d’instruction. Sous l’influence de ce manque de confiance et d’une telle déconsidération d’elles-mêmes, elles en viennent à la paresse et au laxisme tant dans l’étude que dans la pratique de la Tora.