TEROUMA N°2



Qu’ils prennent pour Moi une portion?(25, 2)

Nous lisons dans le premier livre de Melakhim (5, 16-19) : « Chelomo envoya dire à ?Hiram : « Tu sais que David, mon père, n’a pas pu bâtir une maison pour le Nom de Hachem, son Dieu, à cause de la guerre qui l’a entouré? Et voici, j’ai résolu de bâtir une maison pour le Nom de Hachem, mon Dieu, ainsi que Hachem a parlé à David, mon père, disant : Ton fils qui te succédera sur ton trône, il construira, lui, une maison pour Mon Nom. » »

VAYICHLA’H


Dans son introduction à cette paracha, le Ramban écrit que nos Sages l’ont toujours considérée comme une préfiguration des futures expériences des Juifs dans l’exil. Toutes les fois que Rabbi Yannaï devait aller à Rome, à la cour royale d’Edom, pour plaider la cause de notre peuple, il réétudiait, avant de l’adapter aux circonstances, le récit des rapports de Ya‘aqov avec ‘Essaw.
Cette paracha nous apprend comment le Saint béni soit-Il a sauvé Son fidèle serviteur des griffes d’un ennemi plus puissant que lui, et a envoyé un ange spécialement chargé de veiller sur sa sécurité. Elle nous révèle aussi les vastes efforts que notre Patriarche a déployés pour se défendre, sans se contenter de rester immobile en se fiant à ses mérites et en attendant que Hachem le fasse bénéficier d’un miracle.

VAYAQHEL N°2


Pendant six jours sera fait le travail, et le septième jour sera pour vous sainteté? (35, 2)

Dans son commentaire sur le Adéreth Eliyahou, Rav Yits?haq Eiziq ?Havèr définit comme suit le rapport entre les trente-neuf travaux interdits le Chabbath et ceux qu’a nécessités la construction du Michkane.
Microcosme de l’univers, le Tabernacle a pris forme au moyen des diverses sortes de « travaux » qui avaient abouti à l’émergence du monde lui-même. C’est pourquoi, en nous abstenant de ces trente-neuf travaux pendant Chabbath, nous attestons de la création par Hachem de l’univers en six jours et de Sa cessation « de travail » de Création pendant le septième.

BAMIDBAR


Hachem parla à Moché, dans le désert de Sinaï. (1, 1)

Chaque année, nous lisons la section Bamidbar le Chabbath avant Chavou?oth. Selon l’enseignement des Tossafoth (Meguila 31b s.v. qelaloth), c’est afin de ne pas faire suivre les malédictions de la parachath Be?houqothaï ? dernière du ?houmach Wayiqra ? directement par la fête.
Rav Moché Feinstein explique cela différemment : Certaines personnes sont tentées de se dire : « Qui suis-je et quelles sont mes capacités ? De toute façon, même si je m’adonnais sérieusement à l’étude, je n’arriverais pas à grand-chose et je n’acquerrais pas un haut niveau d’instruction. Sous l’influence de ce manque de confiance et d’une telle déconsidération d’elles-mêmes, elles en viennent à la paresse et au laxisme tant dans l’étude que dans la pratique de la Tora.

PEQOUDEI N°1


Voici les comptes du Michkane, Michkane du témoignage, qui ont été comptés sur ordre de Moché, le travail des Lévites, par l’intermédiaire d’Ithamar, fils d’Aharon le prêtre. (38, 21)

Pourquoi le mot Michkane (« Tabernacle ») est-il répété dans ce verset ? Le terme hébreux peut être lu de deux manières : soit michkane, qui désigne le lieu où réside Hachem, soit machkone, qui signifie « un gage ». La répétition de ce mot, explique Rachi, fait donc allusion à la future destruction des Temples, quand le lieu de résidence de Hachem sera saisi comme « gage » sur les enfants d’Israël qui auront commis des péchés.

PEQOUDEI N°2


Tout le travail du Michkane de la Tente d’assignation fut terminé, les enfants d’Israël firent selon tout ce que Hachem avait ordonné à Moché, ainsi firent-ils. (39, 32)


L’ordre du verset semble contraire à la logique. Il devrait commencer par nous dire que « les enfants d’Israël firent selon tout ce que Hachem avait ordonné à Moché », et seulement ensuite que « tout le travail du Michkane de la Tente d’assignation fut terminé ».

CHEMOTH



Et voici les noms des enfants d’Israël qui sont venus en Egypte ; avec Ya‘aqov sont venus chaque homme et sa maisonnée. (1, 1)

Bien que la Tora les ait déjà comptés de leur vivant en indiquant leurs noms (Beréchith 46, 8 à 27), commente Rachi, elle les recense à nouveau après leur mort pour montrer combien Hachem leur est attaché. Car ils sont comparés aux étoiles, qu’Il fait sortir et rentrer en les comptant et en les appelant par leurs noms, ainsi qu’il est écrit (Yecha’ya 40, 26) : « Celui qui fait sortir leur légion céleste en les comptant les appelle toutes par leur nom. »

BEHA?ALOTHEKHA



Quand tu feras monter [tu allumeras] les lumières vers le vis-à-vis de la face de la Menora. (8, 2)

Pourquoi le chapitre relatif à la Menora suit-il directement la description des offrandes apportées par les phylarques lors de l’inauguration du Tabernacle ? Rachi répond, citant le Midrach : « Aharon, ayant assisté à l’inauguration par les princes, a été affligé de n’avoir pas été alors avec eux, ni lui, ni sa tribu. Le Saint béni soit-Il lui a dit : ?Par ta vie ! Ta part est plus grande que la leur, car c’est toi qui allumeras et entretiendras les lumières !? »

BO



Hachem dit à Moché : « Viens vers Pharaon ! Car Moi J’ai endurci son c?ur et le c?ur de ses serviteurs, afin que Je mette Mes signes-là en son milieu. Et afin que tu publies aux oreilles de ton fils et de ton petit-fils ce que J’ai accompli en Egypte, et Mes signes que J’ai placés en eux ; vous saurez que Je suis Hachem. » (10, 1-2)

Pourquoi Hachem a-t-Il ordonné à Moché de « venir vers Pharaon » et non, comme il eût été normal, d’« aller » chez celui-ci ? s’interrogent les commentateurs.

Cette expression est employée quand on s’adresse à un homme indécis, qui ne sait que faire ni où aller, explique Rav Yehochou?a Leib Diskin. Dans un tel cas, on l’exhorte avec douceur en lui disant : « Viens ! »

YITHRO 1


Yithro prêtre de Midyan, beau-père de Moché, entendit tout ce que Dieu avait fait pour Moché et pour Israël Son peuple, que Hachem avait fait sortir Israël d’Egypte. (18, 1)

Qu’a-t-il entendu qui l’ait incité à quitter Midyan et à venir chez Moché ? Le partage de la mer et la guerre contre ?Amaleq, explique Rachi.
La division de la mer a été certainement le miracle le plus extraordinaire de toute l’histoire de l’humanité, fait observer Rav Eliyahou Lopian.

Selon l’enseignement de nos Sages (Mekhilta sur 15, 2), ce qu’a vu alors une simple servante a surpassé même les visions du prophète Ye?hezqel ! Il est donc fort compréhensible qu’un individu ayant entendu parler de ce prodige se soit précipité pour rejoindre les Hébreux.