Erets-Israël – la terre de toutes les promesses

Lorsqu’on lit le passage des explorateurs envoyés par Moché, on peine à comprendre quel fut exactement l’objet de la polémique. Si l’on s’en tient au sens littéral des versets, leurs réticences paraissent pour le moins justifiées : « Mais il est puissant, le peuple qui habite ce pays ! Leurs villes sont fortifiées et très grandes, et nous y avons même vu des descendants d’Anak (…) Le pays que nous avons parcouru dévorerait ses habitants… » (Bamidbar 13, 28-32). Si l’on ne tient pas compte des nombreuses interprétations midrashiques, rien ne permet d’affirmer qu’ils calomnièrent la terre par des accusations mensongères : ils rendirent compte de faits objectifs, et leurs appréhensions étaient, à cet égard, légitimes.

Le secret des deux Nouns renversés, par le Rav Dov Roth-Lumbroso

La section de Beha‘alothekha est marquée, dans les rouleaux de la Torah, par une particularité scripturaire largement commentée dans nos sources. Le paragraphe formé des versets 35 et 36 du dixième chapitre de Bamidbar, est introduit et suivi d’un noun renversé (), et se retrouve ainsi séparé de ce qui le précède et lui succède :
« Ce fut, lorsque l’arche partait, Moché disait : “Lève-Toi, Hachem, et que Tes ennemis soient dispersés, et que fuient ceux qui Te haïssent de devant Toi !” Et quand elle faisait halte, il disait : “Reviens, Hachem, [parmi les] myriades des milliers d’Israël !” »

Le paradoxe humain…

Les explorateurs envoyés par Moché représentent l’archétype de l’individu paradoxal. D’une part, le fait qu’ils soient désignés à cette fonction indique qu’ils étaient des grandes figures de l’époque. Et pourtant, ils se fourvoyèrent d’une manière qui nous paraît difficilement compréhensible…

Le couple discret de Gargenville avait caché des enfants Juifs

S’ils avaient été surpris avec un enfant Juif dans leur maison de Gargenville, en 1942, Emile et Germaine Charpentier auraient été exécutés en compagnie de leur fils unique, Roger. Et 74 ans après, Didier Charpentier, leur petit-fils, ne pourrait pas raconter l’histoire méconnue de ce couple de Gargenvillois qui deviendront officiellement, ce dimanche, « Justes parmi les Nations ». Cette distinction permet d’honorer tous ceux qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, en pleine Occupation, ont hébergé des Juifs chez eux au péril de leur vie.

Un élève juif «gazé» avec des déodorants

Une plainte a été déposée à la police jeudi de la semaine passée pour dénoncer un cas de harcèlement à caractère antisémite à l’encontre d’un élève de 12 ans de confession juive, qui est en dernière année à l’école primaire communale de Braine-le-Château. L’échevin de l’Enseignement Francis Brancart a indiqué jeudi qu’une enquête est en conséquence menée par la direction, mais qu’elle ne permet pour l’instant de confirmer les accusations portées. Il envisage la possibilité de mandater par la suite une enquête indépendante.