De la consolation
UN CÉLÈBRE romancier français
a pu écrire : « On
ne se console pas des
chagrins, on s’en distrait »…
Quel sophisme ! Et surtout que
de subtilités dangereuses ! S’il
était encore nécessaire de le
montrer, que l’on réfléchisse
donc seulement à la signification
si profonde des semaines de
la « né’hama » qui conduisent le
peuple juif jusqu’à Yom Kippour.
Car, bien loin de constituer des
jours de légèreté ou de « distraction
», elles sont au contraire
habitées par une exigence redoublée
d’étude et d’introspection censée nous conduire
au discernement authentique
de notre raison d’être. Et pour
cause : car on ne se console pas
dans l’oubli, et sûrement pas à
l’aide d’artifices susceptibles
de provoquer je ne sais quelle
étourderie de l’existence, voire
sa disparition…


C’est dès le Chabbat suivant le 9 Av que




