Parachath et Haftarath Tetsawé 2

tsedaka1


Parachath Tetsawé 

Deux dons à deux pauvres

On lit fréquemment la parachath Tetsawé le Chabbath qui précède la fête de Pourim , et l’on a souvent cherché à découvrir les liens qui unissent cette paracha à cette fête.

Il est écrit dans cette paracha , à propos des vêtements réservés aux kohanim  : «  Et pour les enfants d’Aaron tu feras des tuniques, tu leur feras des ceintures, et tu leur feras des turbans pour l’honneur et pour la gloire » ( Chemoth  28, 40).

Erouv tavchiline


En cette année 2009/5769, la fête de Chavou?oth sera précédée par l’accomplissement d’une mitswa supplémentaire : le ?Erouv tavchiline ( עירוב תבשילין ). Etant donné, en effet, que cette fête tombe un vendredi (et en dehors d’ Erets Yisraël un vendredi et un Chabbath ), on lui applique la règle suivante édictée dans la Michna Beitsa (voir Guemara 15b) : « Lorsqu’un jour de fête tombe un vendredi, on ne doit pas faire cuire de la nourriture en ce jour de fête pour le lendemain Chabbath . Mais on en cuit pendant la fête, et s’il en reste on pourra manger pendant Chabbath de ce que l’on aura préparé. » Et d’où tient-on cette règle, demande la Guemara  ? De ce qu’il est écrit, répond Chemouèl  : « Souviens-toi du jour du Chabbath pour le sanctifier. » Souviens-t’en car tu pourrais l’oublier (en ce jour de fête riche en bons plats [ Rachi ]). Ou bien, comme l’enseigne Rava , afin que l’on mette de côté un plat savoureux pour Chabbath comme on l’a fait pour la fête.

Notre intention, dans cet article, n’est pas d’énoncer les lois et les usages applicables à l’institution du ?Erouv tavchiline , mais d’essayer de répondre à quelques-unes des questions que l’on s’est posées à son sujet.

Rabbi Akiva et ses compagnons


Malgré les célébrations, mardi prochain, de l’anniversaire du décès de Rabbi
Chimon bar Yo’haï, il importe de nous rappeler que celui-ci avait pour
maître rabbi Akiva qui, un siècle environ après la destruction du second
Temple, sacrifia sa vie pour assurer la pérennité du peuple juif dans l’exil…

« Zo Torah véZé Skhara ?! »

C’est à la page 61/b du Traité talmudique
Berakhot qu’il est relaté
comment rabbi Akiva fut arrêté
et exécuté par les Romains qui le
torturèrent en lui arrachant la
peau à l’aide de peignes d’acier…
Surmontant l’atrocité de ses douleurs,
le Tana récita avec une
concentration extrême le « keriat
Chéma » en insistant tout particulièrement
sur le mot « E’had »
afin que son âme sorte de son
corps pendant qu’il le prononcerait
!

49 : l’année des séfirot


LA DERNIÈRE Michna du 4è
chapitre du Traité talmudique
Edouyot
enseigne : « Rabbi Akiba
dit aussi : ’Il y a cinq choses
de douze mois : le jugement de
la génération du déluge [dura]
douze mois ; le jugement de
Job, douze mois ; le jugement
de l’Égypte, douze mois ; le
jugement de Gog ouMagog à
la fin des temps, douze mois ;
le jugement des scélérats dans
le monde à venir, douze mois,
comme il est dit : ‘Véhaya midéi
‘Hodech bé’Hodcho [D’un
mois au mois correspondant]
(…)’, (Isaïe, 66, 23). Rabbi
Yo’hanan ben Nouri affirme :
‘Même entre Pessa’h et Atsérèt
[Chavouot], comme il
est dit : ‘Oumidéi Chabbat
béChabbato’ [D’un chabbat
au Chabbat correspondant]’,
(Isaïe, ibid.) ».