Le premier homme

Alors que nous nous apprêtons à fêter l’anniversaire de la naissance du premier homme, une question de taille s’impose : on le sait, lorsqu’ils se trouvaient au pied du Mont Sinaï afin d’y recevoir la Torah, les enfants d’Israël avaient atteint la hauteur d’Adam haRichon avant la faute.

Le Shofar, témoin de l’histoire du peuple juif

Rien n'est comparable au son du Chofar. Depuis l'aube de l'histoire du peuple juif, ce son nous accompagne, appelant à la Téchouva mais aussi au rassemblement, à la fierté juive et à la liberté. Au musée des terres bibliques à Jérusalem s'est ouvert, il y a quelques jours, une exposition consacrée au chofar et son rôle le long des générations. L'occasion pour Hamodia de se pencher de plus près sur cet instrument unique si intimement lié à Roch Hachana et que l'on rencontre à chaque tournant de l'histoire de notre peuple.

Les portes des larmes

Pleurer à Roch Hachana est l’objet d’une grande discussion entre les décisionnaires (cf. Maassé Rav et Béer Hétev Ora’h ‘Haïm 584/3). Mais il ne fait aucun doute que pendant les jours précédant et suivant Roch Hachana, les pleurs sont toujours opportuns…

Le Roi saint – le Roi de justice

Pendant la période des Jours Redoutables, deux modifications impératives doivent être insérées dans toutes nos prières. La troisième bénédiction de la amida ne doit plus se conclure par : « Béni sois-Tu (…) le D.ieu saint », mais par : « Le Roi saint ». De même dans la bénédiction consacrée à la Justice divine, nous formulons les mots : « Roi de justice » à la place de : « Roi qui chérit la charité et la justice. »

Roch Hodech : Le mois d’Elloul

Le mois d’éloul est, selon la Tora, le sixième mois de l’année. Le mois de nissan y est en effet appelé le « premier mois » (Chemoth 12, 2). Mais si on le considère par rapport à Roch hachana, il est le douzième et dernier des mois.
Comme les noms de tous les mois du calendrier hébraïque, le mot éloul est d’origine babylonienne, et il viendrait de l’akkadien « ouloulou ». Il marquerait, dans les écrits de nos Sages (Voir notamment Yoma 29b) les chilhei de-qayta (« fin de la chaleur »).
Le signe du zodiaque correspondant au mois d’éloul est celui de la Vierge, concordance qui fait référence au verset : « Retourne, vierge d’Israël, retourne à ces tiennes villes » (Jérémie 31, 20), comme pour marquer que ce mois est essentiellement celui du « retour » vers Hachem par le repentir.
Dans le même esprit, les rabbins ont fait des quatre lettres hébraïques du mot éloul les acronymes de ani le-dodi we-dodi li (« Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi » – Cantique des cantiques 6, 3), façon de rappeler que ce mois est propice à un rapprochement du peupled’Israël et de son Créateur.