Zmiroth Chabat : Bar Yo’haï

 

Bar Yohaï

Le chant de Bar Yohaï , en honneur surtout dans les communautés séfarades, a été composé par rabbi Chimon Lavia.

Celui-ci, expulsé d'Espagne avec sa famille en 1492, s'est établi à Fès, au Maroc, où il est devenu un éminent kabbaliste. En 1549, il entreprit de se rendre en Erets Yisraël . Il se rendit cependant compte, lorsqu'il arriva à Tripoli, aujourd'hui capitale de la Lybie, de l'ignorance en Tora des Juifs de cette ville. Aussi renonça-t-il à poursuivre sa route et s'installa-t-il dans cette cité où il demeura jusqu'à sa mort.

Rabbi Akiva et ses compagnons


Malgré les célébrations, mardi prochain, de l’anniversaire du décès de Rabbi
Chimon bar Yo’haï, il importe de nous rappeler que celui-ci avait pour
maître rabbi Akiva qui, un siècle environ après la destruction du second
Temple, sacrifia sa vie pour assurer la pérennité du peuple juif dans l’exil…

« Zo Torah véZé Skhara ?! »

C’est à la page 61/b du Traité talmudique
Berakhot qu’il est relaté
comment rabbi Akiva fut arrêté
et exécuté par les Romains qui le
torturèrent en lui arrachant la
peau à l’aide de peignes d’acier…
Surmontant l’atrocité de ses douleurs,
le Tana récita avec une
concentration extrême le « keriat
Chéma » en insistant tout particulièrement
sur le mot « E’had »
afin que son âme sorte de son
corps pendant qu’il le prononcerait
!

49 : l’année des séfirot


LA DERNIÈRE Michna du 4è
chapitre du Traité talmudique
Edouyot
enseigne : « Rabbi Akiba
dit aussi : ’Il y a cinq choses
de douze mois : le jugement de
la génération du déluge [dura]
douze mois ; le jugement de
Job, douze mois ; le jugement
de l’Égypte, douze mois ; le
jugement de Gog ouMagog à
la fin des temps, douze mois ;
le jugement des scélérats dans
le monde à venir, douze mois,
comme il est dit : ‘Véhaya midéi
‘Hodech bé’Hodcho [D’un
mois au mois correspondant]
(…)’, (Isaïe, 66, 23). Rabbi
Yo’hanan ben Nouri affirme :
‘Même entre Pessa’h et Atsérèt
[Chavouot], comme il
est dit : ‘Oumidéi Chabbat
béChabbato’ [D’un chabbat
au Chabbat correspondant]’,
(Isaïe, ibid.) ».