La période du Omer : une magistrale leçon d’espoir !

Le temps qui sépare Pessa’h de Chavouot est communément appelé « période de l’Omer ». Or, à une certaine époque, elle revêtait une connotation de deuil du fait que les élèves du célèbre maître Rabbi Akiva étaient victimes d’une terrible épidémie ayant décimé 24 000 d’entre eux : pendant 32 jours sans interruption, des centaines d’enfants étaient donc enterrés à la tombée de la nuit.

Omer : Une période de deuil

La période comprise entre Pessah et Chavouoth , appelée Omèr , est marquée, on le sait, par des pratiques proches de celles du deuil.
C’est ainsi, par exemple, que l’on ne fréquente pas les salons de coiffure et que l’on ne célèbre pas de mariages ( Choul’han aroukh , Orah ‘hayim 493).

La période du Omer : Des jours lumineux !

Comme nous l’avons expliqué la semaine dernière, la période du décompte de l’Omer qui nous conduit jusqu’à Chavouot – le jour du don de la Torah – se différencie de la fête de Pessa’h en cela que, lors de la Sortie d’Egypte, le peuple hébreu ne fut pas sauvé du joug égyptien en vertu des ses propres mérites, mais pour ainsi dire, par la grâce du Ciel : c’est-à-dire par la seule intervention miraculeuse de D.ieu dans l’Histoire.

L’immense potentiel spirituel de la période de l’Omer

La période qui sépare la fête de Pessa’h de celle de Chavouot – appelée période du compte de l’Omer – constitue d’abord un long moment de 32 jours de deuil correspondant aux décès en série des 24 000 élèves du célèbre Rabbi Akiva.

Mais c’est surtout le tremplin pour transformer la Sortie d’Égypte, commémorée à Pessa’h, en apprentissage des qualités et des midot nous préparant à faire nôtre la véritable liberté en recevant à Chavouot la Torah donnée au mont Sinaï après le 49e jour de ce compte.