Nouvelle Aube
« LaMénatséa’h al Ayélèt haCha’har » : ce Psaume du roi David, tout entier consacré à la Délivrance finale, est adressé à l’« Ayélèt haCha’har » – littéralement « la biche de l’aurore » – qui n’est autre que la reine Esther…
« LaMénatséa’h al Ayélèt haCha’har » : ce Psaume du roi David, tout entier consacré à la Délivrance finale, est adressé à l’« Ayélèt haCha’har » – littéralement « la biche de l’aurore » – qui n’est autre que la reine Esther…
Le premier verset de la Méguila présente le roi Assuérus en ces termes : « Ce fut au temps d’Assuérus, ce même Assuérus qui régnait de l’Inde à l’Éthiopie, sur cent vingt-sept provinces. »
Les jeûnes institués par nos Sages ne sont pas tant destinés à nous rappeler les événements de l’époque – la destruction du Temple en tête de ligne –, que de nous faire prendre conscience de leurs causes et motifs. Un jeûne nous appelle avant tout à améliorer notre comportement, pour ne pas réitérer les erreurs de nos ancêtres.
C’est le jour du je9ne d’Esther qui a été choisi par l’organisation de la Coalition Internationale des Droits de la femme Agunah (ICAR) pour marquer un jour spécial pour ces femmes dont on ne parle pas très souvent. Une femme Agunah est une femme dont le mari refuse de donner le get, c'est-à-dire le divorce religieux. Par conséquence, elle ne peut pas se remarier ou avoir des enfants. Si elle le fait toutefois, ses enfants seront considérés comme des mamzerim et ne pourront pas se marier normalement. Batya Kahana-Dror, une des présidentes d’associations présentes dans ICAR explique que Esther symbolise bien les femmes Agunoth. En effet, elle aussi a été prisonnière d’un mariage qu’elle n’avait pas choisi.

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