L’attentat perpétré à Dijon ressemble en tous points à ceux qu’Israël a connus ces derniers temps. Un homme au volant de sa voiture a foncé sur la foule et a écrasé onze personnes en hurlant « Allah Ou Akbar ».

Parmi les victimes, deux sont dans un état grave. D’après les témoins qui ont assisté à la scène, l’agresseur aurait ensuite déclaré qu’il avait agi ainsi « au nom des enfants de Palestine ».
 
Une heure après le drame, la police a réussi à mettre la main sur l’agresseur. Il s’agit d’un homme d’une quarantaine d’années qui aurait été soigné pour des troubles psychiatriques.
 
Un responsable français aurait précisé qu’il souffrait d’un « déséquilibre mental » et qu’il avait été hospitalisé à plusieurs reprises par le passé dans des centres psychiatriques. Malgré les termes très clairs qu’il a émis au moment de son forfait, les autorités indiquent qu’à ce stade de l’enquête, « les motifs précis de l’assaillant n’ont pas pu être déterminés ». 
 
Ce grave incident survient deux jours après l’agression de policiers devant un commissariat, dans la ville de Joué-lès-Tours. Là aussi, l’agresseur avait crié Allah Ou Akhbar avant de s’en prendre à ses victimes avec une arme blanche.