L’identité des deux victimes israéliennes de l’attentat perpétré dimanche matin dans la zone industrielle de Barkan, en Samarie, ont été révélées: il s’agit de Kim Levengrond-Yehezkel, 28 ans, de Rosh Haayin, qui laisse un mari et un enfant de deux ans, et de Ziv Hajbi, 35 ans, de Rishon Letsion, marié et père de trois enfants.
Les obsèques de la jeune femme, Kim Levengrond-Yehezkel, ont lieu ce dimanche soir à 22 heures au cimetière de Rosh Haayin. Quant à Ziv Hajbi, il sera inhumé lundi après-midi à 14 heures au Moshav de Nir Israël.
La femme de 58 ans, qui a été sérieusement blessée dans l’attaque, est soignée à l’hôpital Beilinson de Petah Tikva.
D’après les premiers éléments de l’enquête, le terroriste palestinien, Ashraf Walid Suleiman Na’alwa, qui travaillait dans l’usine, a attaché les mains de ses victimes avant de tirer sur elles à bout portant. Il a ensuite pris la fuite, ce qu’on peut voir clairement sur les vidéos de surveillance, et n’a pas encore été interpellé.
Les forces de sécurité, qui poursuivent leurs recherches, sont arrivées au domicile de l’assassin, dans le village de Shweika, et ont procédé à l’arrestation de plusieurs individus soupçonnés de complicité.
Kim Levengrond-Yehezkel h’yd était la secrétaire du sous-directeur de la compagnie et cela faisait un an qu’elle occupait ce poste. Elle était étudiante en droit et préparait ses examens pour son diplôme tout en travaillant dans cette société.
Ziv Hajbi hy’d travaillait dans l’entreprise de Kvoutsat Alon depuis deux ans. Il s’apprêtait à fêter avec sa famille son 35e anniversaire Shabbat prochain.
L’un des employés de l‘usine, Yoguev Fried, a été témoin du crime. Il a raconté : « Le Palestinien s’est rendu vers le hangar, qui est séparé des bureaux. Les autres employés palestiniens ont tout à coup crié qu’il s’était passé quelque chose. Nous avons alors couru à l’étage pour voir ce qui était arrivé. Dès que nous avons vu l’une des blessés baignant dans son sang, nous avons compris qu’un attentat venait d’être perpétré ».
Fried a alors dégainé son arme et s’est lancé à la poursuite du terroriste : « J’ai vérifié toutes les pièces et les bureaux, et je ne l’ai pas vu, a-t-il encore indiqué. Lorsque je suis sorti à l’extérieur, je l’ai aperçu qui arrivait derrière moi puis il s’est échappé en direction de la rue, située plus bas. Il a eu encore le temps de tirer une balle dans ma direction et j’ai riposté en tirant à mon tour. Il a alors disparu ».