Certains enfants de familles pratiquantes de France montées récemment en Israël auraient été placés dans des écoles non religieuses en raison d’un manque sérieux de structures scolaires qui leur seraient adaptées.
Ce problème, soulevé par Aroutz Sheva dans un article publié sur son site, préoccuperait sérieusement les responsables communautaires qui tenteraient à présent d’aider les Olim et les inciterait à chercher des solutions de rechange.
Il faut savoir que près de 200 familles sont arrivées récemment en Israël en provenance de France avec plus de 1 000 enfants. Les responsables orthodoxes ont exprimé leur inquiétude à leur sujet, indiquant qu’ils craignaient que les jeunes perdent le niveau spirituel qu’ils avaient acquis en France dans des écoles religieuses.
Pour tenter de résoudre ce problème, des responsables et des rabbins qui suivent les Olim dans leur intégration ont rencontré la semaine dernière Meir Poroush (Yaadout Hatora), vice-ministre de l’Education, pour lui faire part de leurs préoccupations et lui demander de trouver des solutions.
Par ailleurs, à l’approche de la rentrée des classes, une rencontre a eu lieu à Bné Brak entre Poroush et des délégués orthodoxes de Bné Brak et de Netanya, ville à forte population francophone qui accueille de nombreux Olim de France. Etaient également présents des directeurs d’écoles du Hinoukh Atsmaï, réseau d’enseignement orthodoxe indépendant, de Netanya.
Au cours d’une longue réunion, les participants ont parlé de l’intégration de centaines d’enfants d’Olim dans les structures scolaires religieuses existant dans tout le pays dès la prochaine rentrée des classes. Une autre option a été envisagée : la création de nouvelles structures scolaires adaptées aux besoins de la population des nouveaux immigrants de France religieux, dans le cadre du réseau orthodoxe.

