La collaboration entre le Hezbollah, organisation terroriste d’obédience chiite présente au Liban, et l’Iran est évidente pour tous. On l’a constatée une fois de plus, tout récemment, dans l’affaire de l’attentat de Burgas.
A présent, si l’on en croit le Washington Post, Téhéran prévoirait de déployer des milices en Syrie, autre allié de l’Iran, afin de protéger les intérêts du pays en cas de chute du régime de Bachar el Assad.
Ces milices sont déjà actives sur le terrain : elles combattent aux côtés des forces armées syriennes contre les rebelles. Mais elles pourraient jouer plus tard un rôle différent, avec des agents infiltrés, pour intervenir si le pays se voit divisé en bastions ethniques. Selon une source proche du président américain Barack Obama, l’Iran emploierait déjà près de 50 000 hommes armés en Syrie.
Dans ce contexte, il faut savoir que des efforts sont déployés à l’heure actuelle pour permettre à Assad de se retirer de la scène sans trop d’effusion de sang. C’est ce qu’a indiqué le chef de l’opposition syrienne en exil, Mouaz Al-Khatib, qui a proposé la tenue de pourparlers entre les deux camps afin de régler le conflit dans les meilleures conditions possibles.
Dans sa page Facebook, Al-Khatib a indiqué qu’il était disposé à rencontrer l’adjoint de Bachar el Assad, Farouk A-Shara, à condition que le régime en place commence à libérer les dizaines de milliers de détenus politiques qui se trouvent en prison depuis le début des hostilités.