Une annonce surprenante publiée dans le journal orthodoxe Yeted Neeman a suscité de très nombreuses réactions. Dans les premières pages du quotidien, un encart publicitaire a proposé aux lecteurs de participer à l’envoi de Michlahei Manot de Pourim à « des amis décédés ».

Des centaines d’appels ont suivi la publication de cette annonce ; certains souhaitaient savoir s’il s’agissait d’une erreur ou d’un canular, d’autres voulaient comprendre l’intérêt d’une telle publicité. L’auteur de cet encart, le Rav Yaakov Raphael, résident de la ville d’El’ad, a finalement indiqué à la presse qu’il avait utilisé ce stratagème pour attirer l’attention du lecteur sur son projet dont il parle d’ailleurs dans une des dernières pages du quotidien.
 
De quoi s’agit-il ? Tout simplement d’un « Kollel de Pourim » : cinq heures d’études intensives et ininterrompues dans la nuit de la fête, entre minuit et cinq heures du matin, au cours desquelles on peut rappeler la mémoire de proches parents disparus et prier pour le repos de leur âme.
 
Pourquoi cette initiative ? Le Rav Raphael a expliqué : « Ce n’est pas la première année que j’organise cette nuit d’études. Mais c’est la première fois qu’elle a un tel succès ». Et de souligner que pendant la nuit de Pourim, nombreux sont ceux qui s’enivrent et on risque alors de se trouver dans une sorte de « vide spirituel » avec une absence d’étude de la Tora. C’est donc pour combler ce vide qu’il a décidé de mobiliser des centaines de Bahourim « qui soutiendront le monde par leur étude de la Tora ».