Une nouvelle loi, déjà adoptée par la Knesset en mars dernier, devrait entrer prochainement en vigueur: elle prévoit de reconnaître la tenue de mariages civils pour les Israéliens non-juifs ou pour les immigrants dont la judéité est mise en doute. C’est ce qui résulte du vote effectué mercredi matin au sein de la commission parlementaire des Lois.

Pour cette formalité, chaque couple concerné devra verser la somme de 600 shekels et le mariage sera reconnu par les autorités.

D’après les chiffres qui ont été publiés il y a quelques mois, ils seraient environ 60 000 à l’heure actuelle à être concernés par cette législation, qui ne peuvent pas être mariés par le grand rabbinat d’Israël.

Le député David Rotem (Israël Beteinou), président de la commission, a déclaré à la fin de la réunion qu’il s’agissait d’une bonne nouvelle et que ces nouvelles mesures « permettraient de résoudre les problèmes de milliers de citoyens en Israël qui n’auront plus à voyager à Chypre ou ailleurs pour se marier ».

Rotem a annoncé qu’il souhaitait élargir cette loi au cours du mandat actuel de la Knesset. Il voudrait en effet qu’elle s’applique également à « tout citoyen qui désire se marier seulement civilement ». Toutefois, il est conscient de l’opposition qu’il rencontrerait alors, de la part de certains partis religieux, et ne sait pas s’il obtiendrait alors la majorité.

La loi a été élaborée par le ministre de la Justice Yaakov Neeman qui a ainsi respecté les accords de coalition signés entre le Likoud et Israël Beteinou, sur la base d’un projet déjà entériné par la précédente Knesset. Il faut préciser que cette loi ne s’applique qu’à ceux qui sont définis comme étant « sans religion ». 

 
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