Voilà un bel exemple d’ouverture et d’amitié sans œillères ni préjugés: lors d’une soirée organisée dans une salle de ‘Aish Hatora’ face au Kotel, plusieurs femmes sont montées sur scène pour se présenter.
Guili, qui prépare une maitrise d’économie et de gestion, est une jeune étudiante non religieuse. A ses côtés, Dina, une jardinière d’enfants orthodoxe, mariée et mère d’un enfant, avec qui elle étudie régulièrement en ‘h’avrouta’. Leurs divergences d’opinion et leur mode de vie totalement différent ne gênent en rien le lien qu’elles ont tissé entre elles.
Les deux jeunes femmes se sont adressées à une assistance composée de nombreux duos semblables au leur. Cela fait un an que toutes ces femmes étudient ensemble, par groupe de deux, dans le cadre du programme ‘Kesher Yehoudi’ et elles sont venues de tout le pays pour passer une soirée agréable et faire connaissance.
Cette rencontre régulière autour d’un livre de Pirkei Avoth leur permet de mieux se comprendre: elles ont ainsi découvert par exemple qu’elles souhaitaient toutes deux progresser, même si leurs priorités ne sont pas les mêmes. Et une chose les réunit : le sentiment d’appartenir au peuple juif.
La soirée a donné l’occasion à toutes les participantes de se détendre. Mais pas seulement : au-delà du programme musical et autres spectacles, elles ont lancé un projet d’étude sur le Shabbat qui doit se terminer par un Shabbat collectif pour tout le groupe.
Dina et Guili ne sont qu’un exemple parmi de nombreux autres. 'Kesher Yehoudi' organise ses activités dans tout Israël avec un seul objectif : créer de plus en plus de groupes tant chez les femmes que chez les hommes, dans des quartiers où vivent côte à côte des familles religieuses et laïques, afin de renforcer le lien entre ces deux ‘mondes’ et abattre le mur qui les sépare encore en instaurant entre elles un climat d’amitié et d’échange et en leur permettant de se découvrir et de s’apprécier sur la base d’une étude de textes juifs.