Pour la première fois, des femmes orthodoxes ont été invitées à défendre leur point de vue dans le cadre d’un débat au sein de la commission pour la promotion du statut des femmes, présidée par la députée Aliza Lavi, du parti « Yesh Atid » de Yaïr Lapid.

C’est une première. En effet, s’il est vrai que le nouveau parlement compte 27 femmes parmi ses députés, aucune n’est affiliée à un parti orthodoxe (h'arédi). Deux d’entre elles, en revanche, très religieuses, représentent le parti Habayit Hayeoudi de Naphtali Benett.
 
La délégation était composée de femmes exerçant des professions très diverses, que ce soit dans le hi-Tech, l’aide sociale, les affaires, l’enseignement ou les médias. Certaines d’entre elles ont créé leur propre société.
 
La journaliste Shalhevet Hasdiel faisait partie de ce groupe. Elle a souligné l’importance de cette rencontre, insistant sur le fait qu’il fallait tenir compte de certains changements dans la société qui touchaient également les femmes religieuses. « Il faut œuvrer pour la femme orthodoxe, tout en veillant à préserver les codes culturels et les modes de comportement qui lui sont spécifiques ».