Malgré les positions très dures adoptées par leurs adversaires, les négociateurs israéliens sont allés au Caire pour discuter de la situation dans la bande de Gaza et chercher une solution durable pour un règlement du conflit.

On n’est pas très optimiste en Israël : un responsable officiel a indiqué que l’écart était encore très grand et qu’aucun progrès n’avait été enregistré dans les pourparlers.
 
Les discussions ont duré près de 10 heures au centre du Service des Renseignements égyptiens sous la direction d’un médiateur égyptien qui faisait constamment l’aller-retour entre les délégations.
 
Un média libanais a commenté les entretiens en parlant de « progrès lents mais appréciables » en soulignant que le principal obstacle venait d’Israël « qui exigeait qu’on lui rende les dépouilles des deux soldats Oron Shaoul et Hadar Goldin, disparus pendant les combats ». L’un des membres de la délégation du Hamas, Moussa Abou Marzouk, a fait une « mise en garde » en avertissant que le cessez-le-feu actuel « était le deuxième et le dernier ».
 
Selon la BBC, Israël aurait proposé aux Palestiniens la construction d’un port à Gaza à condition que la région soit totalement démilitarisée. Ces derniers, comme on pouvait le prévoir, ont rejeté cette offre.
 
Israël, d’après les médias, serait enclin à permettre le transfert dans la bande de Gaza de sommes d’argent nécessaires pour verser les salaires des employés de l’administration du Hamas.

Toutefois, ce transfert ne pourra se faire que sous le contrôle d’une tierce partie. On parle également du prochain passage de nouveaux convois transportant des matériaux de construction. Mais là aussi, ce ne sera possible que sous l’égide d’inspecteurs internationaux.