Les chiffres avancés par le Hamas seraient-ils enfin contestés par les médias étrangers ? En tout cas, deux grands organes de presse, la BBC et le New York Times, mettent sérieusement en doute les données publiées par l’organisation terroriste qui cherche à faire condamner Israël, et auraient tendance à accorder du crédit à la version israélienne.
Dans les investigations qui ont été menées sur les conséquences des bombardements à Gaza, il s’avérerait à présent que contrairement à ce que prétendaient les médias, « la majorité des tués ne seraient pas des ‘victimes innocentes’ ».
La BBC et le New York Times, qui ont mené l’enquête, ont conclu qu’on ne pouvait pas imputer à Tsahal la responsabilité de cette hécatombe ni accuser les soldats d’avoir tiré sans discernement sur des civils innocents.
Il s’avère notamment que le nombre d’hommes tués est trois fois plus important que celui des femmes. Autre constatation : dans un des groupes les plus importants, ils avaient pour la plupart entre 20 et 29 ans, c’est-à-dire l’âge moyen des terroristes visés par Tsahal.
Le quotidien israélien Yediot Aharonot, qui a présenté ces informations, fait part du manque de réaction du commissariat de l’Onu « qui ne s’est pas empressé d’apporter des éclaircissements sur la situation ».
Comme raison de ce silence, il a été avancé qu’il fallait avant tout établir un bilan général avant de procéder à des analyses. Toutefois, le délégué de l’Onu sur place a affirmé que ses hommes prenaient certaines mesures permettant de distinguer entre les tués armés et les victimes civiles.
Pour Tsahal, s’il a été parfois difficile de faire justement cette distinction, c’est parce que plus de 1 000 tués, qui appartenaient à des organisations terroristes, ne portaient pas d’uniformes lors de leur transport à l’hôpital et ont donc été pris pour des civils.