Les lois de pureté familiale, observées essentiellement dans les foyers religieux ou traditionnalistes, attirent un nouveau public, plutôt éloigné des traditions ancestrales. Une tendance très nette qui se dégage avec les demandes croissantes de bains rituels dans des localités d’Israël considérées comme totalement laïques.
Le Rav Haïm Levy, directeur du Centre national de la Pureté familiale fondé il y a 70 ans, a déclaré qu’on constatait, ces derniers temps, un réveil important dans ce domaine, y compris dans des communautés non religieuses qui souhaitent elles aussi avoir leur Mikveh.
Il a cité pour exemple le Yichouv Kerem Maharal, au pied du Carmel, où vient de s’achever la construction d’un bain rituel. « Bien qu’il s’agisse d’une localité laïque, la population a réclamé la présence d’un Mikveh et nous en avons construit un splendide ».
Il a ajouté que d’autres localités présentaient la même demande, manifestant un intérêt croissant pour cette Mitsvah. Au départ, un certain nombre de personnes se sont opposées au projet. « Mais aujourd’hui, dix femmes au moins viennent se tremper tous les soirs ».
Comment expliquer ce regain d’intérêt ? Pour le Rav Levy, « les gens commencent à comprendre que le Mikveh garantit une meilleure qualité de vie ». Il a cité à cette occasion ce que disait le Rav Shlomo Zalman Auerbach zts’l, président du centre : « Il suffit qu’une seule femme veuille accomplir la Mitsvah pour décider de construire un Mikveh ».