Après une semaine difficile pour les Israéliens qui ont connu une série d’attaques terroristes au couteau, les dirigeants du Hamas ont décrété ce vendredi une « journée de la colère » qui devrait s’exprimer, après les prières, par des émeutes et des affrontements avec les forces de sécurité.

Mais certains ont « devancé l’appel » en s’en prenant déjà dans la nuit à la tombe de Joseph, Kever Yossef, à Shehem en Samarie. Près de 150 agitateurs ont lancé des bouteilles incendiaires et des pierres sur le site et ont mis le feu à l’une des constructions. Les forces palestiniennes sont intervenues sur place tout en repoussant les semeurs de troubles.
 
Un peu plus tard, l’incendie a été maîtrisé mais les dégâts étaient déjà importants : les flammes ont sérieusement endommagé l’emplacement réservé aux les femmes pour les prières. Fort heureusement, aucun fidèle juif n’a été blessé.

Le ministre de l’Agriculture Ouri Ariel, du parti Habayit Hayehoudi, a souligné que cette atteinte à l’un des lieux les plus saints du peuple juif était un acte honteux qui s’ajoutait à d’autres provoqués par les incitations à la haine des Palestiniens. « Alors que les Palestiniens mentent de façon éhontée en prétendant qu’Israël a ‘violé le statu quo’ sur le Mont du Temple, ils brûlent et profanent eux-mêmes nos lieux saints et il s’agit d’un acte impardonnable ». Il a alors appelé le Premier ministre à reprendre le contrôle du Kever Yossef. 

Le nouveau maire de Samarie, Yossi Dagan, s’est dit scandalisé et a estimé que toute personne du monde libre devait considérer cet acte comme « barbare et criminel ». « Une preuve supplémentaire attestant qu’il est impossible de compter sur ce ‘partenaire’", a-t-il ajouté. Il a également demandé qu’Israël soit de nouveau maître des lieux, qui font partie du patrimoine historique et religieux, pour éviter de nouvelles dégradations.