Israël se trouve une fois de plus à la pointe du progrès. L’analyse de la voix d’un patient devrait en effet permettre de déceler des troubles du sommeil, appelés syndrome d’apnée, dus à des problèmes respiratoires.
Cet examen devrait épargner aux malades de passer des heures dans un laboratoire du sommeil. Le taux de réussite de ce contrôle est loin d’être négligeable : il est estimé en effet à 80 %.
Cette nouvelle méthode de détection a été développée dans le département d’ingénierie biomédicale de l’université Ben Gourion du Néguev.
Ces troubles du sommeil concerneraient 7 % de la population adulte d’Israël. Ils ont pour conséquence une grande fatigue qui peut provoquer parfois des accidents de la route. En outre, ceux qui sont atteints risquent davantage de souffrir d’hypertension, de problèmes cardiovasculaires ou d’être victime d’une attaque cérébrale.
On peut dire aujourd’hui que 80 % des personnes souffrant de troubles sérieux du sommeil ne sont pas détectées. Celles qui se font ausculter doivent souvent attendre un an avant d’être examinées et les résultats de ces analyses ne sont pas toujours très probants.