Et si la mer Morte ne l’était pas… morte ? Car suite aux récentes découvertes des scientifique de l'Université Ben-Gourion en Israël, on serait tenté de changer son nom en celui de Mer de Vitalité !
Des chercheurs de l'Université Ben-Gourion ont annoncé qu'ils avaient découvert des sources minérales et d’eaux douces dans les profondeurs du sol de la Mer Morte. Dans le même temps une étude parallèle menée par des chercheurs allemands a permis de découvrir de nouvelles formes de vie autour des fosses de la plaque marine océanique.
Depuis ces dernières années, la mer Morte s’est rétrécie de plus en plus , le niveau d'eau baissant à un rythme alarmant – environ un mètre par an. L’une des causes serait le siphonnage du Jourdain, l’une des principales sources d’eau douce de la Mer Morte, pour alimenter en eau potable les Israéliens, Palestiniens et Jordaniens
Afin de comprendre l'impact de ce processus sur l’ écosystème, des scientifiques israéliens et allemands ont entrepris des recherches sur des sources d’eaux souterraines qui se déversent à partir de la plaque océanique.
Dans le cadre du projet SUMAR financé par le Département de géographie et de l'environnement des plongeurs professionnels ont donc été envoyés dans les eaux de la MER Morte.
Se basant sur les photographies sous-marine et la morphologie du terrain, ils ont été surpris par les calcules qui démontraient l' existence de centaines de "cheminées" et complexes sous marines de plusieurs mètres de long, parfois profondes de 30 mètres ainsi que des cratères grands de 15 mètres de diamètre et de 20 mètres de profondeur aux parois finement laminées avec alternance de couches sédimentairess et de minéraux !!
Bien que les poissons ne puissent y vivre, les chercheurs ont découverts des tapis de micro-organismes qui couvrent de vastes zones du fond mari englobant une richesse considérable d'espèces.
Le Dr Danny Ionescu du Groupe Microsensor, Institut Max Planck de microbiologie marine de Brême, en Allemagne, qui dirige l'étude de les micro-organismes a montré que certaines espèces n’avaient été, jusque-là, jamais été répertoriées dans de tels environnements très salins et beaucoup de ces micro organismes sont totalement inconnues de la science.
Selon les conclusions du professeur Ionescu, cette découverte ouvre la porte à de nouvelles questions telles que: Comment survivent-ils et quelle est leur source d'énergie ?
Les chercheurs envisagent d'approfondir l'étude et reviendront à la mer Morte en Octobre poursuivre leurs travaux.