Afin de former son gouvernement, Benyamin Netanyaou doit disposer d’une majorité absolue de 61 députés. Or, sans Liberman, il ne dispose plus que de 60 députés. Celui-ci impose donc ses conditions : « Si nos exigences ne sont pas acceptées, nous retournerons aux urnes, mais nous ne tolérerons aucune modification à la loi de conscription à Tsahal telle qu’elle a été votée. Le peuple décidera s’il veut un gouvernement de droite ou un gouvernement orthodoxe. » De leurs côtés, les responsables de Yahadout Hatorah reprochent à Avigdor Liberman de se servir de cette loi comme prétexte afin d’empêcher la formation d’un gouvernement avec les partis ultras orthodoxes. Dans l’état actuel des choses, seule la tenue de nouvelles élections, dont personne ne veut,  sachant qu’elles engendreraient à nouveau des frais énormes pour le pays, estimés à 475 millions de shekels, semble se profiler à l’horizon..

La rédaction.