Seul avec son drapeau israélien, il avait défié les ennemis d'Israël. Daniel Pereg, 16 ans, vient de faire son alyah. Revivez les images de l'acte de courage qui en ont fait une célébrité mondiale.

Son courage tranquille en avait fait une sorte de David défiant seul des Goliaths vociférants. Daniel Pereg, ce jeune juif américain qui avait stupéfié le monde entier en affrontant drapeaux israélien en main une manifestation pro palestinienne vient de faire son alyah.

« C’est un aller simple. Mon plus vieux rêve se réalise », explique les yeux brillants cet adolescent de 16 ans et demi qui jusqu’à présent vivait à Beverly Hills. « Mon cœur est ici, en Israël ».

Et le sien, de cœur, est bien accroché. En témoignent les images de son exploit de juin dernier diffusées sur Youtube, qui a déjà été visionné près d’un million de fois. Ce jour là, à Los Angeles, Daniel Pereg avait défié durant une vingtaine de minutes la foule qui protestait contre le raid israélien contre la flottille internationale. Armé de son seul drapeau frappé de l’étoile de David, et vêtu d’un tee shirt de Tsahal, il n’avait pas bronché malgré les menaces et les insultes.

Depuis cette apparition audacieuse, le jeune homme est devenu une célébrité, recevant des centaines de lettres de soutien et même des chèques. « On me demande de faire des discours à toute sorte d’événements, surtout des collectes de fonds pour Israël. Je suis devenu un ambassadeur officieux », s’étonne-t-il.

Sans surprise, l’annonce de son alyah a donc été saluée de toute part, y compris par des responsables politiques israéliens. « De nombreux membres de la Knesset m’ont contacté depuis mon arrivée », confie-t-il. «  Aujourd’hui même, la député Anastassia Michaeli (Israël Beitenou) m’a appelé pour m’inviter à la bar mitsva de son fils. Parfois c’est un peu embarrassant ».

Des contacts qui l’aideront surement à atteindre son grand objectif : devenir député, même s’il ne sait pas encore au sein de quel parti. Pour l’instant, il sait seulement qu’il aimerait s’installer en Judée-Samarie, « où les gens font quotidiennement ce que j’ai fais pendant 20 minutes ».