A l’occasion de son voyage à Londres, pour assister mercredi aux obsèques de Margaret Thatcher, le chef du gouvernement israélien a rencontré son homologue britannique David Cameron qui l’a reçu au 10 Downing Street. Netanyahou a également accordé une interview à la BBC.

L’entretien a porté notamment sur la guerre civile en Syrie, sujet très préoccupant pour Israël. Le Premier ministre a évoqué les dangers d’une aide militaire incontrôlée aux rebelles, faisant comprendre que certains d’entre eux étaient particulièrement dangereux et risquaient de changer l’équilibre des forces au Proche Orient.
 
Il a souligné qu’il ne serait pas très judicieux de leur procurer des armes sans vérifier au préalable leur destination. Des précautions qui ne semblent pas inutiles lorsqu’on sait que des milliers de mercenaires étrangers et des commandos terroristes, ont rejoint les forces qui luttent contre le régime du président Assad.
 
La situation est délicate mais à aucun moment Netanyahou n’a indiqué si Israël était impliqué dans ce conflit, a priori interne à la Syrie. Il a seulement déclaré que la question devait interpeller, voire même inquiéter, d’autres pays.
 
Toujours dans ce contexte, Netanyahou a tenu à affirmer qu’Israël, tout en ne recherchant pas d’affrontements armés, était prêt à se défendre si la situation l’exigeait. Un message clair et sans ambigüité.