Le projet de construction de 900 nouvelles unités de logement dans le quartier de Ramat Shlomo, à Jérusalem, suscite la réaction négative de l’Union européenne qui joint ses protestations à celles du gouvernement américain.

Rien de très surprenant. Ce n’est pas la première fois qu’Israël se voit condamné pour ses constructions ‘au-delà de la ligne verte’. Une fois de plus, la raison invoquée n’est pas très convaincante : le porte-parole de l’UE a en effet prétendu qu’une telle décision « mettait en péril la solution des deux Etats et permettait de douter de la sincérité des engagements d’Israël en faveur d’un accord avec les Palestiniens par l’intermédiaire de pourparlers ».

Ce n’est pas tout : le porte-parole a encore précisé que l’Union européenne maintiendrait sa politique concernant les ‘colonies’ et comptait même mettre au point une législation à ce sujet.

L’Allemagne a également publié un communiqué dénonçant les nouveaux projets immobiliers d’Israël. Son ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a dit qu’il espérait que « le gouvernement (israélien) respecterait les chances de la solution des ‘deux Etats’ et ne le décevrait pas en prenant des décisions unilatérales sur cette question ».

Rappelons que les Etats-Unis ont été les premiers à critiquer en indiquant : « Les dirigeants israéliens ont déclaré qu’ils se considéraient encore engagés en faveur de la ‘solution des deux Etats’ et nous attendons de voir des signes concrets de cet engagement. La promotion de la construction  à Jérusalem-Est est nuisible et n’entre pas dans le cadre de ces engagements ».