Comment comprendre cette nouvelle résolution du PACE dénonçant toutes sortes de « violations de l’intégrité physique » des enfants ?
Avec les piercings, les tatouage, les excisions ou certains actes de chirurgie plastique, la commission de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a également condamné des actes « liés aux rites religieux », et parmi eux, la circoncision.
Dans le rapport qui a été publié, un appel est adressé aux 47 Etats membres de cette institution pour les inciter à « promouvoir la sensibilisation dans leurs sociétés sur les risques potentiels de certaines de ces procédures ».
Il leur est recommandé en outre de prendre les mesures juridiques nécessaires pour que certaines de ces pratiques, dont bien sûr la Brit Mila, ne soient autorisées que lorsque l’enfant est en âge de donner son accord.
Tout cela est fait au nom des droits de l’homme mais il est clair que la Brit Mila n’entre pas dans ce cas de figure. C’est ce que tente d’expliquer le Conseil des Rabbins européens, avec son président, le rabbin Pinhas Goldschmidt.
Ce dernier a confié à un média israélien qu’au cours du peu de temps dont ils disposaient après le vote de cette résolution, ses collègues et lui-même avaient réussi à convaincre un certain nombre de membres de la commission du bien-fondé de leur point de vue. Ces derniers devraient, semble-t-il, réclamer un nouveau débat sur ce thème avec, comme objectif, de faire autoriser la Brit Mila.
Le rabbin Goldschmidt a ajouté : « Le combat mené contre la Brit Mila et la Cheh’ita cache un nouvel antisémitisme qui porte atteinte à la liberté de culte que tous les Etats de l’UE se sont engagés à respecter ».