L’avocat Nati Rom, fondateur de l’organisation israélienne ‘Lev Haolam’ qui lutte contre l’action néfaste du BDS et soutient les patrons d’entreprises israéliennes souffrant d’ostracisme, a donné le mois dernier une série de conférences en Suisse pour dénoncer le boycott anti-israélien.
Alors qu’il entamait son voyage dans l’avion, Nati Rom a appris l’attentat meurtrier perpétré dans la zone industrielle de Barkan, au cours duquel deux Israéliens ont été lâchement assassinés : Kim Levengrond-Yehezkel h’yd, 29 ans, et Ziv Hajbi hy’d, 35 ans.
Bouleversé par cette attaque, il a décidé d’évoquer cet acte terroriste dans sa conférence et de montrer ‘une vérité toute simple’. « Dans la localité de Barkan, près de chez moi, a-t-il déclaré devant son auditoire, il existe un endroit où Juifs et Arabes travaillent ensemble, avec des droits pour tous. Mais au lieu que cela apporte la paix, cela a apporté la guerre et le sang. Nous avons perdu deux êtres chers, des parents de plusieurs enfants qui ont été assassinés par un terroriste arabe à Barkan ».
« Ils voient des Arabes, hommes, femmes et enfants, déambuler, travailler et jouer sans crainte, comme une vie normale devrait se dérouler », a-t-il poursuivi. « Par contre, nos enfants se rendent à l’école dans des véhicules blindés contre les tirs et les hommes doivent porter des armes ». Il a poursuivi en décrivant le quotidien difficile des habitants juifs de Judée-Samarie.
Dans le public, l’un des participants a déclaré à Aroutz Sheva qu’il s’opposait à au mouvement BDS : « Ils qualifient Israël de ‘cancer’ et appellent à le détruire, a-t-il souligné. En plus, boycotter Israël est un acte hypocrite. Les organisations liées à BDS feraient mieux d’utiliser leur énergie pour faire cesser la haine des Palestiniens. Il faut montrer au monde comment de nombreuses sommes d’argent versées aux Palestiniens sont utilisées pour le terrorisme et l’enseignement du terrorisme ».
Une autre Suisse, tout aussi motivée, a précisé que ‘le BDS se basait sur des mensonges’. Elle a ajouté : « Pour lutter efficacement contre ce phénomène, il faut apporter des explications au monde. Tout récemment, le BDS de Suisse s’est opposé au voyage d’un groupe d’étudiants d’universités suisses vers Israël organisé dans le cadre de leurs cours sur la Seconde Guerre mondiale, sous prétexte que le programme ne prévoyait pas des éléments d’étude sur les Palestiniens ».

