27 Etats étaient représentés lundi à Paris pour débattre de la situation en Irak et des menaces des milices du mouvement islamiste Daech.

Ce groupe terroriste est particulièrement redoutable. Il a commis de nombreux massacres au sein de la population irakienne et assassiné de façon atroce trois otages, deux journalistes américains et un humanitaire britannique.
 
Aux côtés des représentants de pays occidentaux et des USA, on pouvait voir le président irakien Fouad Massoum, le prince saoudien Al Fayçal et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Leur message était clair : « tous les moyens sont bons, y compris militaires, pour déloger Daech ».
 
Dans son discours, le président français François Hollande  a notamment déclaré que « Daech constituait un danger immense pour la sécurité du monde ». Il a ajouté : « Le combat des Irakiens contre les terroristes est donc aussi le nôtre ».  
 
La France a effectué ses premières manœuvres militaires avec des avions de combat qui sont partis en mission au-dessus du territoire irakien pour filmer notamment les positions des ‘combattants’, considérées comme « un préalable à des futures frappes, selon les médias français.
 
Les USA sont déjà intervenus à maintes reprises en bombardant des bastions terroristes en Irak. On parle de plus de 160 raids. Mais curieusement, aucun chiffre n’a été publié sur les résultats de ces opérations et sur le nombre de morts qu’elles ont occasionné.
 
La Jordanie prend pour sa part des mesures sur son propre territoire : d’après le journal A Shark al Awsat, qui cite un responsable de la sécurité, les autorités auraient  procédé à Amman à une série d’arrestations ces derniers jours, interpellant des militants soutenant Daech et un autre groupe terroriste qui s’apparente à Al Qaïda.