La sirène a retenti une nouvelle fois, mercredi matin, à 11 heures pendant deux minutes dans tout Israël. Après un silence recueilli, les cérémonies ont débuté dans tous les cimetières du pays où les familles ont rendu hommage à leurs proches, tombés au champ de bataille ou lors d’un attentat terroriste.

La commémoration nationale s’est déroulée au cimetière militaire du Mont Herzl, à Jérusalem, en présence du président de l’Etat, du Premier ministre, des présidents de la Knesset et de la Cour suprême et du chef d’état-major de Tsahal.

23 320 hommes et femmes sont tombés dans les guerres contre les ennemis d’Israël. A cela il faut ajouter tous ceux qui ont été assassinés dans des attentats terroristes. C’est pour leur rendre hommage que tout le pays s’est immobilisé pendant deux minutes en observant le silence.

Binyamin Netanyahou a évoqué, dans son discours, le souvenir de son frère Yonathan (Yoni), tué lors de l’opération Entebbe visant à sauver les otages retenus par des terroristes qui avaient détourné un vol d’Air France en juin 1976.

Il a raconté : « C’est moi qui ai été désigné pour annoncer la terrible nouvelle à mes parents. J’étais celui qui ‘frappait à la porte’ et j’avais l’impression que Yoni était mort une seconde fois… Nous savons que la blessure ne se cicatrise jamais complètement ».