Le 3 octobre 1980, jour de Simhat Tora, une bombe placée dans la sacoche d’une moto avait explosé devant la synagogue de l’Union libérale israélite de France, située rue Copernic, à Paris. Quatre personnes avaient trouvé la mort et quarante six autres avaient été blessées. La communauté a organisé une cérémonie commémorative pour rendre hommage aux victimes de cet événement tragique.   

L’attentat avait été revendiqué en premier lieu par un groupe d’extrême droite mais la police, rejetant cette piste, a vite compris que les coupables étaient des terroristes venus du Liban.

Malgré une enquête diligentée juste après le drame, les auteurs de cet acte odieux n’ont jamais été retrouvés. Mais il existe un suspect sur lequel pèsent de lourdes présomptions : il s’agit de Hassan Diab, professeur de sociologie à Ottawa, au Canada. Il a été arrêté en 2008 au Québec après l’émission d’un mandat d’arrêt international contre lui.

Les familles des victimes ont réclamé son extradition vers la France. Le tribunal doit rendre son jugement le mois prochain.